Valentina Petrillo, 50 ans, a fait la une des journaux en tant que première athlète transgenre à participer aux Jeux paralympiques. Placée dans la catégorie T12, réservée aux athlètes atteints d’une déficience visuelle, elle se réjouit d’incarner un « symbole important d’inclusion ». Mais à quel prix ? Parce que derrière les discours sur l’égalité et l’inclusion, se profile un débat épineux : celui de l’équité sportive.
Un métabolisme masculin comme avantage concurrentiel
Commençons par les faits : Valentina, née homme, a commencé sa transition en 2019. Bien que la thérapie hormonale ait atténué certains aspects de sa performance physique, elle conserve un avantage que les athlètes féminines ne peuvent tout simplement pas égaler. Son métabolisme masculin, sa musculature de base, et son historique d’entraînement en tant qu’homme confèrent à Valentina une longueur d’avance incontestable sur ses concurrentes.
BREAKING.
Thread.Now we have a man entering the women’s Paralympics. He is 50 years old and he will be competing in the women’s division. He has a visual impairment. That’s all. Otherwise, just an ordinary man.
His name is Valentina Petrillo. He is a sprinter. 1/ pic.twitter.com/fiPEl1eiVR
— Jennifer 🟥🔴🧙♀️🦉🐈⬛ 🦖 (@babybeginner) August 13, 2024
Alors, faut-il applaudir l’inclusion et oublier de mentionner que la compétition n’est plus tout à fait équitable ? Et si l’on creuse un peu plus loin, on se demande : est-ce que ce genre d’« inclusion » ne vient pas, au final, voler des médailles aux athlètes qui, elles, ne bénéficient pas de ce même métabolisme avantageux ?
Le Wokisme jusqu’à la ligne d’arrivée
Il semblerait que l’idéologie du wokisme ait désormais franchi les frontières du sport de haut niveau, poussant même la logique jusqu’à l’absurde. Le Comité international paralympique (CIP), dirigé par Andrew Parsons, a ouvert grand les portes à Valentina, la recevant à bras ouverts « comme n’importe quel autre athlète ». Mais au nom de quoi ? De l’égalité ? Ou d’une idéologie qui, sous couvert d’inclusion, compromet l’intégrité même de la compétition ?
Quand l’inclusion dévore l’équité
Pendant ce temps, d’autres fédérations sportives restent fermes : les athlètes transgenres ne sont pas autorisés à concourir avec des femmes biologiques, pour « maintenir l’équité pour les athlètes féminines avant toute autre considération ». Une position que l’on pourrait qualifier de sensée, non ?
As Valentina Petrillo of Italy takes a woman’s place at the @Paralympics we once again say #NonEGiusto.
This is a MAN. A man participating in women’s sport at the highest level and on the world’s biggest stage @Paralympics.
A man who acknowledges that the world sees a man’s… pic.twitter.com/AAUrSJnUm5— Women’s Rights Network – WRN (@WomensRightsNet) August 13, 2024
Alors que la compétition sportive devrait être le terrain d’une véritable égalité des chances, cette décision semble faire fi de l’équité pour se conformer à une certaine bien-pensance.
Un signe des temps
Avec cette décision, les Jeux paralympiques de Paris 2024 risquent de devenir un symbole, non pas d’inclusion, mais de la déformation d’un idéal noble au profit d’une idéologie mal appliquée. Les athlètes féminines qui se préparent à affronter Valentina devront peut-être accepter une réalité amère : leur chance de victoire a peut-être été sacrifiée sur l’autel du politiquement correct.
I wish the inclusion of AGP Valentina Petrillo in the female paralympics category would peak people. I wish they would pay attention to the red flag that pops up in their brain, instead of suppressing it.
But we know the pervert who stole his mother’s clothes will be celebrated. pic.twitter.com/XqyzpazCVS
— Ivy Rose ♀️ (@ivyrosefem) August 12, 2024
Dans un monde de tricheurs, l’inclusion des uns implique forcément l’exclusion des autres et le féministes participent à cette mascarade au nom de la lutte contre le patriarcat tandis que, jusqu’à preuve du contraire, ce sont bien les hommes qui viennent concourir chez les femmes et non le contraire qui ne poserait problème à personne !