Un défi colossal
Le déficit public français est un sujet brûlant. Antoine Armand, le nouveau ministre des Finances, doit trouver des solutions pour réduire ce déficit et le ramener en dessous de 3 % du PIB, comme l’exige Bruxelles. Cela signifie économiser entre 20 et 30 milliards d’euros d’ici 2025 et jusqu’à 100 milliards d’euros d’ici 2028. Une mission qui semble déjà impossible…
Les pistes envisagées
Parmi les pistes envisagées pour rééquilibrer la situation, Bercy parle d’économiser avec un nouveau plan de réduction des aides sociales, mais aussi de faire entrer plus d’argent dans les caisses via de nouvelles hausses d’impôts, dans un pays réputé pour sa fiscalité écrasante. Le Premier ministre Michel Barnier a tenté de rassurer les Français en précisant que ces hausses ne s’appliqueront pas à l’ensemble des citoyens, mais plutôt aux ménages les plus riches et aux entreprises. Mais bien sûr…
Les inégalités fiscales
La France, bien que réputée pour sa fiscalité élevée, cache en réalité un véritable paradis fiscal pour les plus fortunés. Plusieurs études ont montré que les ultra-riches paient proportionnellement moins d’impôts que les autres classes sociales. Les dispositifs de réduction d’impôt, ou niches fiscales, sont nombreux et avantageux, permettant aux plus riches de réduire considérablement leur facture fiscale. La réforme de 2017, qui a remplacé l’ISF par l’IFI, a encore accentué ces inégalités.
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