M. Zemmour a envoyé une fin de non-recevoir. M. Poutou et Mme Arthaud ont également décliné. M. Macron n’a jamais répondu. M. Lasalle, n’a pas été contacté. Quant à MM. Jadot et Mélenchon, après des rendez-vous annulés à la dernière minute, ils n’ont finalement pas trouvé le temps de recevoir le collectif 1SUR5, mais ont fait parvenir par écrit leurs réponses aux 13 mesures. Cinq candidats ont participé au face-à-face (vidéo ci-dessous) : Nicolas Dupont-Aignan, Anne Hidalgo, Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Fabien Roussel. Ils sont d’accord avec la plupart des mesures — à l’exception de l’inversion de la charge de la preuve pour les crimes sexuels commis sur mineurs qui reviendrait à remettre en cause la présomption d’innocence.
Les 13 mesures d’urgence
1. Imprescriptibilité des crimes sexuels commis sur mineurs.
2. Reconnaissance de l’amnésie traumatique.
3. Inversion de la charge de la preuve pour les crimes sexuels commis sur mineurs.
4. Ré-examen de l’ensemble des dossiers de pédocriminalité et d’inceste classés sans suite depuis
10 ans, via la création d’une commission dédiée.
5. Suppression de l’amendement « Roméo et Juliette » de la Loi Billon.
6. Éradication de toute référence au « syndrome d’aliénation parentale ». Radiation « experts » sans formation spécialisée.
7. Prise en charge financière par l’État des psychothérapies pour les mineurs abusés.
8. Création d’un organisme de contrôle de l’ensemble des institutions en lien avec l’enfance (Éducation nationale, milieux éducatif et sportif…)
9. Obligation pour toutes ces institutions avant toute embauche de consulter le fichier FIJAIS.
Inclusion dans le FIJAIS de toutes personnes incriminées par loi quelle que soit la durée de condamnation.
10. Création d’un cours dès la maternelle : droits et prévention des violences.
11. Application du Code pénal pour protéger les mineurs des contenus pornographiques numériques.
12. Reconnaissance et application effective du droit à un avocat pour l’enfant victime.
13. Interdiction pour les auteurs de violences sexuelles sur mineurs de faire effacer d’internet les
articles médiatiques les concernant.
Le Média en 4-4-2.