En fin d’après-midi, le tribunal a reconnu coupables cinq des six prévenus d’une action collective et concertée à commettre des violences sur des personnes préalablement identifiées. Ils sont condamnés à une peine de quatre ans de prison, dont un an ferme, qui sera aménagée à domicile sous surveillance électronique. Ils devront également verser des dommages et intérêts aux victimes. À l’issue de l’audience, les parties civiles apprécient la sévérité de la sanction. « Cette condamnation aura une vertu pédagogique », espère maître Ngako-Djeukam. Et maître Lacoste conclut : « C’est très malin, comme sanction. Le juge les a condamnés solidairement, donc ils ne peuvent que se retourner contre eux-mêmes. » Les condamnés ont dix jours pour faire appel.
Ce mardi 6 juin, au tribunal correctionnel de Bordeaux, le procès démarré lundi 5 juin des six membres des Ultramarines, accusés d’avoir sauvagement agressé Pierre Le Camus, membre du Rassemblement national (RN), son frère et ses amis, en juillet dernier, s’est achevé.
mise à jour le 11/06/23
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