Tremblez ! Omicron arrive
Omicron voyage avec les personnes vaccinées. Il ne les rend pas malades, mais… on peut être un « cas » sans être malade. Bref, on peut être malade sans le savoir… Médias et gouvernements laissent craindre le pire. Le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) nous gratifie de prospectives effrayantes : cas et décès devraient augmenter d’environ 50 % au cours des deux prochaines semaines, pour atteindre un rythme hebdomadaire de 300 nouveaux cas et 2,7 décès pour 100 000 habitants. A comparer (plus bas) avec les chiffres de l’ATIH, de Sentinelle et de l’Insee…
Selon le laboratoire Moderna, « le variant Omicron récemment découvert comprend des mutations déjà observées dans le variant Delta qui augmentent la transmissibilité et des mutations observées dans les variants Bêta et Delta qui favorisent la baisse immunitaire ». C’est pourquoi « la mise au point d’une dose de rappel représente la seule stratégie actuellement disponible pour renforcer l’immunité en déclin ». Sibeth nous avait expliqué que le masque ne servait à rien, parce que, a-t-on appris plus tard, il y avait pénurie de masques. Big Pharma nous explique que la troisième dose contre le variant Delta ne sert à rien contre le Omicron, parce qu’il n’y a pas de vaccin efficace contre le Omicron en magasin. Mais, moins logique que notre Sibeth (et ça, il faut le faire !), conclut : courez vite vous faire piquer. Question : même si ça ne sert à rien contre le Omicron ? Réponse : on ne sait jamais. Et puis vous nous énervez avec vos questions. Obéissez, sinon pas de fête de Noël ! Compris ?
L’Europe : un nouveau vaccin ne saurait tarder
Invité sur LCI, Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a précisé que les contrats entre l’UE et les laboratoires ont désormais l’obligation d’adapter leurs produits aux nouveaux variants. Moderna va donc nous produire un nouveau vaccin anti-Omicron vite fait, sul’gaz !
Sir Andrew Pollard, scientifique britannique, a affirmé samedi qu’un nouveau sérum pourrait être développé « très rapidement » contre le variant Omicron. Il a également estimé « extrêmement improbable » que ce nouveau variant se propage fortement au sein de la population vaccinée, « comme nous l’avons vu l’année dernière » avec le variant Delta. Mais si c’était le cas, « il serait possible d’agir très rapidement », a-t-il affirmé sur la BBC, car « les processus de mise au point d’un nouveau vaccin sont de mieux en mieux huilés ». Il estime cependant que les vaccins actuels devraient fonctionner contre la nouvelle souche jugée « préoccupante » par l’OMS, mais que cela ne serait certain que dans les semaines à venir. Sir Andrew Pollard sait de quoi il parle : il a dirigé les recherches sur le vaccin d’Oxford (AstraZeneca) contre le coronavirus. On peut donc lui faire pleinement confiance.
Toubiana contre Big Pharma
Le Pr Toubiana avait pourtant exposé les vrais chiffres de l’épidémie sur le site de l’Irsan (Institut de recherche pour la valorisation des données de santé). Le Média en 4-4-2 les a recueillis là. Au pire moment de la première phase épidémique, en une semaine, il y a eu 140 malades pour 100 000 habitants. Au pire moment de la quatrième phase, toujours sur une semaine, il y a eu 31 malades pour 100 000 habitants (moins que la grippe avec 60 malades), 8 hospitalisations et, tenez-vous bien ! 0,84 morts (sic). Il n’y a eu aucune surmortalité pour les moins de 65 ans (80 % de la population) et seulement 4 % de surmortalité pour les plus de 65 ans.
David contre Goliath
Fallait-il détruire l’économie et augmenter la dette ? Disons que les cours en Bourse des laboratoires ont grimpé en flèche. Parallèlement, la dette mondiale a atteint les sommets (surtout en zone euro) : + 300 000 milliards fin 2021. Cherchez l’erreur. Eh bien, il n’y a aucune erreur, pas plus que d’incompétence de la part des gouvernements qui passent commande à Big Pharma. Leur logique est celle du profit, quoi qu’il en coûte (aux autres). Bon, on s’énerve. Reprenons calmement l’histoire du voyage d’Omicron depuis les lointains pays d’Afrique. Inutile de franchir la muraille de Chine, l’avion suffit. L’avion, bien entendu réservé aux vaccinés.
Pendant ce temps-là, de par le monde…
En Australie : vaccinés, pas malades, mais… contaminés
Le département de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud a annoncé que le variant avait été confirmé chez deux personnes ayant voyagé à Sydney. Elles étaient entièrement vaccinées et asymptomatiques.
Italie : le « patient » est vacciné et en bonne santé
Premier cas de variant Omicron du coronavirus en Italie : l’Institut national italien de la santé l’a identifié chez un citoyen de Campanie revenant du Mozambique. Il a été testé positif et a été placé en isolement dans l’attente des investigations. L’homme est vacciné avec deux doses. Le « patient » et les membres de sa famille sont en bonne santé. On est loin du sens premier de patient, qui vient du latin patiens, souffrir. À présent ça veut dire juste ne pas s’énerver, prendre son mal en patience, le mal étant la quarantaine et ceux qui l’imposent.
Grande-Bretagne, Boris Johnson : dans le doute, ne nous abstenons pas
Le Premier ministre britannique a déclaré que tous les contacts proches d’un cas Omicron positif devront s’auto-isoler pendant dix jours, quel que soit leur statut vaccinal. « Nous ne savons pas à quel point nos vaccins seront efficaces » contre le nouveau variant, « mais nous avons de bonnes raisons de croire qu’ils assureront au moins une certaine protection », a déclaré Boris Johnson, précisant qu’il avait demandé au ministre de la Santé d’inciter les scientifiques à proposer le rappel avec un intervalle plus court que la deuxième dose. « Les vaccins restent notre meilleure ligne de défense. Les experts sont convaincus que nos vaccins actuels offrent une protection contre le nouveau variant, mais l’étendue de cette protection continue d’être étudiée. »
Allemagne : le contaminé est vacciné, le ministère ne se prononce pas
« La personne est arrivée en Allemagne dimanche et a été entièrement vaccinée », a rapporté Der Spiegel, citant le ministère des Affaires sociales de Hesse. Personne n’était immédiatement disponible au ministère pour faire des commentaires.
France : l’ennemi c’est Delta, on continue la 3e dose
Le ministère de la Santé prévient : « Toute personne contact à risque d’un cas possible ou d’un cas confirmé du variant B1.1.529, indépendamment de son statut vaccinal, doit être considérée comme “contact à risque élevé” et doit ainsi être placée en quarantaine. » La probable arrivée du variant Omicron en France « ne change pas la donne sur notre stratégie ». « Aujourd’hui, nous avons un ennemi : le variant Delta. » Près de sept millions de Français ont déjà reçu leur 3e dose et 47 millions de la population totale ont reçu deux doses.
Le Média en 4-4-2.