
Dans une annonce fracassante sur Twitter, Candace Owens, militante et commentatrice politique américaine, affirme avoir reçu une nouvelle assignation juridique de la part du président français Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte Macron. Selon ses propos, cette correspondance l’enjoint à mettre un terme à sa série intitulée #BecomingBrigitte.
BREAKING NEWS: Emmanuel and Brigitte Macron has sent me ANOTHER strongly worded legal letter.
Truly, if I did not recognize the name of the law firm they have employed, I would be convinced I was being trolled.
The letter is much shorter than the first— just a page and a half… pic.twitter.com/lg0tiwv3q5
— Candace Owens (@RealCandaceO) February 4, 2025
Des accusations « absurdes » selon Owens
Candace Owens explique que cette deuxième lettre, beaucoup plus concise que la précédente, se limite à une page et demie accompagnée de pièces jointes. Le point principal de cette nouvelle assignation serait une allégation selon laquelle elle aurait sous-entendu que les Macron seraient impliqués dans l’assassinat d’un journaliste.
« Je n’ai jamais fait une telle affirmation », assure-t-elle.
Elle souligne que les reproches formulés relèveraient davantage d’une interprétation exagérée de ses propos.
Des questions restées sans réponse
Dans une correspondance précédente, Owens affirme avoir posé une liste de questions simples au couple présidentiel, notamment : « Brigitte Macron a-t-elle donné naissance à trois enfants ? ». Elle avait proposé une rencontre en France pour interviewer directement Brigitte Macron et ainsi mettre un terme aux rumeurs persistantes sur son identité.
« Ils ont refusé de répondre à toutes ces questions », précise-t-elle, ajoutant que leur silence alimente davantage les spéculations au lieu de les apaiser.
Parmi les preuves présentées par les avocats des Macron, Owens mentionne la présence de tweets jugés insultants. L’un d’eux, publié par l’intellectuel russe Alexandre Douguine, ferait référence à Brigitte Macron comme étant une « Néandertalienne » — une déclaration qui, selon Owens, ne peut faire l’objet d’une poursuite aux États-Unis.
Une stratégie judiciaire inefficace ?
Pour Owens, cette nouvelle action juridique illustre une tentative d’intimidation visant à étouffer le débat. Elle suppose que l’absence de réponse claire aux questions posées pourrait indiquer une reconnaissance tacite que Brigitte Macron serait née « de sexe masculin biologique ».
Malgré les pressions, Candace Owens reste déterminée à poursuivre la diffusion de sa série documentaire. « Nous continuons aujourd’hui », annonce-t-elle, donnant rendez-vous à son audience pour un nouvel épisode à 22 heures, heure de Paris.
Un feuilleton judiciaire aux multiples rebondissements
Cette affaire, qui mêle accusations de diffamation et liberté d’expression, prend une tournure de plus en plus médiatique. Les spectateurs suivent avec attention cette confrontation transatlantique, où les questions d’image publique et de liberté de la presse se heurtent à des considérations juridiques complexes.
La suite promet d’être tout aussi explosive, avec une Candace Owens bien décidée à ne pas céder face aux pressions du couple présidentiel français.
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