
Cette décision suscite des interrogations, notamment sur l’exclusion des ENR, qui bénéficient déjà de subventions importantes. Derrière cette manœuvre, se cache une bataille de lobbyistes visant à perpétuer ce que certains considèrent comme le plus grand détournement de fonds publics légal de l’histoire, avec la participation active de l’Union Européenne.
La taxe, initialement conçue pour compenser les superprofits des énergéticiens, a été transformée en une taxe sur la production d’énergie en France. Elle toucherait principalement EDF, les centrales de plus de 260 MW étant les principales cibles. Cette taxe, surnommée « la taxe EDF » par les équipes de l’énergéticien public, est perçue comme une nouvelle charge pour l’entreprise, déjà confrontée à des défis financiers importants.
L’exclusion des ENR de cette taxe est particulièrement controversée. Les énergies renouvelables, bien que coûteuses et intermittentes, bénéficient de subventions massives. En 2019, les subventions pour les ENR ont atteint 5,7 milliards d’euros, principalement pour l’éolien et le photovoltaïque. Ces subventions ne semblent être qu’un prétexte pour transférer l’argent public dans les poches des investisseurs privés.
L’Union Européenne joue un rôle crucial dans cette affaire. La France est sous la menace de sanctions pour ne pas avoir atteint ses objectifs en matière d’ENR. Cette pression pousse le gouvernement à accélérer le développement des ENR, même si cela signifie négliger des sources d’énergie plus rentables comme le nucléaire.
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