
Frénésie d’achats
Les milliardaires de la tech, tels que Bill Gates, Jeff Bezos et Larry Ellison, se lancent dans une course effrénée pour acquérir des centrales nucléaires. Bill Gates, via Microsoft, a conclu un accord historique pour relancer la centrale de Three Mile Island, fermée depuis 2019. Jeff Bezos, de son côté, a installé un nouveau data center près d’une centrale nucléaire en Pennsylvanie, garantissant une puissance de 960 MW. Larry Ellison, PDG d’Oracle, envisage même de construire son propre réacteur atomique pour alimenter son projet OC Supercluster.
Les obstacles
Cependant, la route vers la relance du nucléaire aux États-Unis est semée d’embûches. Les infrastructures sont insuffisantes, les délais de raccordement s’allongent, et le secteur manque de personnel qualifié. Les projets de réacteurs modulaires (SMR), bien que prometteurs, ne sont pas encore opérationnels. Les critiques s’élèvent également contre l’appropriation de l’énergie décarbonée par la tech, au détriment d’autres secteurs économiques.
Investir ou pas ?
Malgré ces défis, les perspectives de croissance du secteur nucléaire sont exceptionnelles. Les besoins énergétiques croissants, notamment pour alimenter les data centers, poussent les investisseurs à s’intéresser de près à ce marché. Des fonds d’investissement et des banques majeures se positionnent déjà, et la loi Advance aux États-Unis montre la volonté de Washington de soutenir l’atome. Pour les investisseurs, il est crucial de viser le long terme et de diversifier leurs portefeuilles pour profiter de cette révolution énergétique.
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