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Attaque de drones ukrainiens : Condoléances de Vladimir Poutine après le crash du vol J2-8243 d’Azerbaïdjan Airlines

Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses condoléances à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev suite au crash du vol J2-8243 d’Azerbaïdjan Airlines. Le Kremlin a annoncé ce 28 décembre que Poutine a exprimé ses regrets en raison du fait que l'incident tragique s'est produit dans l'espace aérien russe. Il a également réitéré ses profondes et sincères condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

mise à jour le 29/12/24

Contrairement à ce qu’insinuent nos médias mainstream, Poutine ne s’excuse pas d’avoir abattu l’avion, mais de ne pas avoir réussi à le défendre.

Détails du crash et réactions internationales

L’appareil, un Embraer 190, s’est écrasé le 25 décembre près de la ville d’Aktaou, dans l’ouest du Kazakhstan, tuant 38 personnes à son bord. Le vol reliait Bakou à Grozny. Selon le communiqué, l’avion avait tenté à plusieurs reprises d’atterrir à l’aéroport de Grozny. Au moment du crash, Grozny, Mozdok et Vladikavkaz étaient attaqués par des drones ukrainiens, et les systèmes de défense aérienne russes ont repoussé ces attaques.



Enquête préliminaire et suspension des vols

Azerbaijan Airlines (AZAL) a déclaré sur sa chaîne Telegram que la catastrophe était due à une « interférence physique et technique extérieure ». L’entreprise a également annoncé la suspension des vols vers huit aéroports russes pour des raisons de sécurité, conformément à une décision de l’Agence nationale de l’aviation civile d’Azerbaïdjan. Le ministre azerbaïdjanais du Développement numérique et des Transports, Rachad Nabiev, a déclaré que trois explosions se sont produites à l’extérieur de l’avion lorsqu’il survolait Grozny, évoquant l’impact d’une arme lancée de l’extérieur.

Propagande internationale sur le crash

Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré le 27 décembre que des indices préliminaires suggèrent que l’avion a été abattu par des systèmes de défense aérienne russes. Cette piste avait déjà été évoquée par l’agence de presse britannique Reuters. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à une enquête approfondie et à renforcer la pression internationale sur Moscou pour établir la vérité et garantir la responsabilité.

Conditions difficiles à l’aéroport de Grozny

L’avion devait initialement atterrir à l’aéroport de Grozny, mais n’a pas pu le faire en raison du régime «Kovior» décrété dans les environs de l’aéroport, obligeant tous les avions à quitter immédiatement son espace aérien. Ce régime a été instauré en raison d’une attaque ukrainienne de drones. Dmitri Iadrov, directeur de Rossaviatsia, a souligné que la situation était très difficile ce jour-là à Grozny. Le commandant de l’avion a fait deux tentatives infructueuses pour atterrir à Grozny avant de décider de se rendre à l’aéroport d’Aktaou. Iadrov a également mentionné un brouillard dense et une visibilité nulle à une altitude de 500 mètres.

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