Politique

Le Maire de Grenoble Éric Piolle sur l’insécurité dans sa ville : « Je m’en fous un peu »

À Grenoble, le maire écologiste Éric Piolle se retrouve sous le feu des critiques après ses déclarations sur la sécurité dans sa ville. Dans une interview accordée à un quotidien parisien le 12 février, quelques heures avant une attaque à la grenade dans un bar local, Piolle a exprimé son indifférence face aux accusations de laxisme en matière de sécurité. Ses propos ont suscité une vive réaction dans la presse et parmi la classe politique.

mise à jour le 16/02/25

Grenoble a enregistré près de 50 fusillades en 2024 et se classe à la 6e place des villes les plus dangereuses de France, mais l’écologiste Éric Piolle s’en fout.

Des déclarations qui font polémique

Les déclarations d’Éric Piolle, notamment son « À vrai dire je m’en fous un peu » en réponse aux critiques sur son bilan sécuritaire, ont été perçues comme désinvoltes et explosives. Publiées dans le quotidien Libération, ces paroles ont été suivies de près par une attaque à la grenade dans un bar associatif du Village olympique, faisant 15 blessés dont six graves. Le maire a tenté de minimiser l’incident en affirmant que « des fusillades, il y en a partout » et qu’il fallait « résister au tourbillon médiatique ».


Réactions indignées de la classe politique

Les propos d’Éric Piolle ont provoqué l’indignation de nombreux politiciens. François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains, a réagi sur X en demandant si « il faut donc s’habituer à se faire tirer dessus en pleine rue ». Éric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République, a qualifié le déni du maire de « criminel », affirmant que Grenoble était devenue le « Chicago des Alpes ». Le collectif citoyen « Grenoble le changement » a également condamné les propos du maire, évoquant une accoutumance des habitants aux fusillades et à la présence de trafiquants dans l’espace public.


Une situation sécuritaire préoccupante

Grenoble a enregistré près de 50 fusillades en 2024, selon le ministère de l’Intérieur. La ville se classe à la 6e place des villes les plus dangereuses de France dans un classement établi par l’hebdomadaire Valeurs actuelles. La mairie de Grenoble refuse d’armer les policiers municipaux et s’oppose à l’installation de caméras de vidéosurveillance.


Réponse d’Éric Piolle face à la polémique

Face à la controverse, Éric Piolle a réaffirmé son engagement en matière de sécurité. Le 14 février, sur RMC, il a déclaré que « la question de sécurité nous préoccupe évidemment », tout en rejetant la responsabilité du laxisme sur les « ministres de l’Intérieur successifs depuis Nicolas Sarkozy ». Il a également condamné l’attaque à la grenade, la qualifiant d’« acte d’une violence inouïe ».

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