Droit de réponse de l’association « Où est mon cycle » à la journaliste de Libération, Elsa de La Roche Saint-André

Nous reproduisons ici le droit de réponse de l'association « Où est mon cycle » postée sur Twitter en réponse au journal Libération et à sa journaliste Elsa de La Roche Saint-André, à laquelle Le Média en 4-4-2 a consacré un article.

mise à jour le 26/08/23

Droit de réponse : le déni de souffrance est un déni d’humanité.

Cet article du 9 juillet consacré à l’association « Où est mon cycle » nous a interpellé à plus d’un titre sur la manière de traiter l’information par votre journal.


En effet, plutôt de que d’effectuer une analyse objective des raisons d’être du collectif, de ses objectifs et du sens profond de son message, l’autrice a principalement remis en question la personnalité des acteurs derrière ce collectif, en termes souvent douteux et partiaux.  L’article se perd également en long et en large dans une recherche poussée des liens entretenus par le collectif et sa créatrice, Mélodie Féron, avec des figures de la sphère dite « complotiste » ou « anti-vax », n’hésitant d’ailleurs pas au passage à décrédibiliser ou tourner en ridicule, à tort ou à raison, certaines de ces liaisons.

C’est une technique : détourner l’attention sur les personnes, les liens.… plutôt que traiter le fond du sujet : « Qui est cette association qui veut faire entendre sa voix ? »

En effet, Mélodie Féron et toutes celles qui apportent leurs témoignages à l’Association n’avaient strictement aucun lien avec les mouvements « covido-sceptiques » ou « anti-vax ».

Que du contraire ! Ces femmes se sont toutes fait vacciner en toute confiance ! ! ! Elles ont écouté et suivi le message des autorités ! Se voir assimilées à des « complotistes » ou des « anti-vax » a dû s’en faire étrangler plus d’une. Car c’est, dûment vaccinées (!), quand leurs symptômes sont apparus et qu’elles ont demandé aux instances médicales et scientifiques de prendre en compte leur situation de santé qu’elles se sont heurtées à un déni total de ce qu’elles vivaient. Leurs demandes d’analyses et d’expertises scientifiques sont systématiquement refusées.

Comment faire autrement alors pour se faire entendre que de chercher de l’aide auprès des personnes qui acceptent de vous écouter et de relayer votre message ? Et c’est ainsi que des citoyennes, uniquement demandeuses de vérité el d’expertise scientifique, se voient assimilées aux sphères « complotistes ». Il est facile aussi de critiquer les manquements juridiques et autres de l’Association, qui sont réels, mais qui illustrent bien l’inexpérience de ces femmes propulsées malgré elles sous les projecteurs et obligées de jouer des rôles auxquelles elles ne s’attendaient pas.

« Où est mon cycle » rassemble déjà plus de 5000 témoignages de femmes attestant de troubles de leur cycle menstruel suite à la vaccination contre la Covid-19. Des femmes jeunes et moins jeunes qui attestent de leur situation dans une procédure encadrée juridiquement. Elles n’ont rien à gagner de s’exposer ainsi publiquement. Elles se sentent seules, oubliées face à leurs maux, ignorées par la médecine qui, tout en tentant de les soigner, traîne des pieds à ne fût-ce qu’envisager d’en rechercher la causalité. Elles sont négligées et raillées par la presse qui préfère utiliser des amalgames douteux, de traiter des gens vaccinés d’anti-vax plutôt que de s’intéresser au fond du problème.

Mélodie Feron ne fait rien d’autre que d’offrir un espace d’expression et de témoignage à ces femmes en détresse et qu’on ne veut pas entendre. Le nombre de témoignages, et l’intérêt suivi des réseaux sociaux pour ceux-ci, laisse présager d’un problème d’une ampleur largement sous- estimée, et qui dépasse nos frontières.

Il serait donc juste et normal que nos institutions (ANSM, Sénat, Parlement européen) se saisissent de ce sujet sensible, et entament une analyse approfondie et un débat transparent. C’est leur devoir démocratique envers les citoyens et les citoyennes.

Face à une campagne de vaccination inédite par ses proportions, par sa technologie novatrice, par sa répétition effrénée d’injections, par sa durée jamais vue auparavant, il n’y a rien de complotiste à vouloir entendre et prendre en considération attentivement la parole de ces nombreuses femmes. L’avantage est évident : permettre à ce sujet vital un débat neutre et ouvert. Dans un contexte où cette même vaccination nous montre ses faiblesses face aux transmissions et aux infections, qu’elle n’est pas sans conséquences sur notre santé, il est plus que temps de remettre la balance bénéfices/risques individuelle au cœur du débat démocratique.

Le déni de souffrance est un déni d’humanité !

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