Lors d’une interview de Vice Ronzheimer du journal allemand Bild, Zelensky a dénoncé — sans donner de nom — un président de premier plan d’un des pays de l’Union européenne. En effet ce président — un peu trop curieux — a osé demander des preuves que la Russie était bien responsable du massacre de Boutcha et que cela n’avait pas été mis en scène : « Montrez-nous la preuve que ce n’était pas mis en scène. »
Le président ukrainien n’a pas apprécié qu’on lui demande des preuves tangibles et ne souhaite apparemment pas qu’il y ait une enquête quelconque, afin de mettre en lumière la véracité du possible crime de guerre qui s’est produit dans la ville de Boutcha. Le fait même de demander des preuves vaut une culpabilité pour révisionnisme, le tribunal n’a plus sa place, seule la croyance irrationnelle menée par les émotions suffit.
De leur côté, un grand nombre d’hommes politiques russes ont qualifié ce qui s’est passé à Boutcha de mise en scène et de provocation. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conversation avec le secrétaire général adjoint de l’ONU, Martin Griffiths, a rappelé que les militaires des forces armées russes avaient quitté la ville le 30 mars et le 31 mars, le maire de la ville de Boutcha, Anatoly Fedoruk, avait alors annoncé que tout était en ordre dans la région. « Et deux jours plus tard, nous avons vu comment une mise en scène était organisée dans les rues, qu’ils essaient maintenant d’utiliser à des fins anti-russes », a déclaré Lavrov.
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