Par décret passé en catimini, Macron et Véran créent « le Conseil national de certification ». Soumis au gouvernement, il a le pouvoir de reconduire ou retirer le droit d’exercer des médecins qui n’obéissent pas… Pas un mot dans les médias.
Les ordres des professions médicales sont remplacés
La loi existait depuis le 24 juillet 2019. Il ne restait plus qu’à prendre une ordonnance. Depuis le 19 juillet 2021, c’est fait. Le conseil des ministres, sans doute insatisfait d’un Conseil de l’ordre n’ayant pas assez de compétences pour faire rentrer dans l’ordre des Raoult et Perronne, a créé un nouvel organisme pour le remplacer plus efficacement.
Les médecins subiront un contrôle technico-politique
Ce Conseil national de certification peut évaluer, à tout moment de sa carrière, chaque médecin et donc l’empêcher d’exercer s’il ne file pas droit. Les médecins seront sous haute surveillance des politiques et donc de Big Pharma. Les médecins sont-ils au courant (à quoi servent syndicats et ordre des médecins ?) Vont-ils se laisser faire ? Seuls les médecins retraités pourront dire des vérités et ne pas se soumettre. Les médecins dissidents, qui traitent leurs patients malades du covid, courent le risque de se voir chassés de leurs postes, de leurs cabinets…
Qui sera concerné ?
Les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues devront, au cours d’une période de six ans, réaliser un programme minimal visant officiellement à :
– actualiser leurs connaissances et leurs compétences ;
– renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles ;
– améliorer la relation avec leurs patients ;
– mieux prendre en compte leur santé personnelle.*
* Les agences régionales de santé (ARS) contrôleront à partir du 15 septembre le respect de l’obligation vaccinale des professionnels de santé libéraux, avec le concours de l’assurance maladie. Le Conseil national de la certification périodique pourra-t-il surveiller plus efficacement ? ou bien a-t-il été créé seulement pour effaroucher la profession ?
Tout professionnel de santé hors des clous pourra encourir une sanction disciplinaire ordinale ou une suspension temporaire d’exercice pour insuffisance professionnelle.
Les professionnels en exercice au 1er janvier 2023 disposeront, à titre dérogatoire, d’un délai de 9 ans pour se soumettre au programme.
Douce France…
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.