
Alors que l’Organisation mondiale de la santé vient de déclencher son plus haut niveau d’alerte mondiale, en juillet 2022 et face à la flambée de la variole du singe, l’OMS avait clairement conseillé au groupe le plus touché par la maladie — les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes — de réduire le nombre de partenaires sexuels. Le meilleur moyen de se protéger « est de réduire le risque de se retrouver exposé » à la maladie, avait expliqué le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
« Pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, cela veut aussi dire, pour le moment réduire le nombre de vos partenaires sexuels et échanger des informations avec tout nouveau partenaire pour être en mesure de les contacter » en cas d’apparition de symptômes, pour qu’ils puissent s’isoler, a expliqué le Dr. Tedros.
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— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) July 27, 2022
« Ce message de réduction du nombre de partenaires vient des communautés elles-mêmes », a expliqué Andy Seale, qui à l’OMS est chargé de faire passer le message auprès de la population qui est aujourd’hui presque exclusivement touchée : celle des hommes plutôt jeunes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, et en particulier ceux qui multiplient le nombre de partenaires.