Colère de Dominique de Villepin sur Gaza : « Silence médiatique sur les corps, les cœurs et les âmes en morceaux »

Le silence des médias : un « scandale historique »

Lors de son intervention, Dominique de Villepin a exprimé son indignation face à ce qu’il décrit comme l’un des « plus grands scandales historiques ». Selon lui, la tragédie à Gaza, où des civils sont tués chaque jour, est ignorée par les médias. Il s’est dit choqué de constater qu’il faut aujourd’hui utiliser Google pour trouver des informations sur le nombre de morts à Gaza. « C’est un véritable scandale démocratique », a-t-il martelé.

« Nous n’avons plus de voix sur la scène internationale », s’indigne Dominique de @Villepin, évoquant Gaza « dont plus personne ne parle dans ce pays, je suis obligé de googler pour trouver une brève sur le nombre de morts ! » #le710Inter pic.twitter.com/3vXYAcK3JK

— France Inter (@franceinter) September 12, 2024

Une guerre pas comme les autres : la réalité à Gaza

Villepin a également souligné que la guerre à Gaza n’est pas comparable à d’autres conflits en raison du grand nombre de victimes civiles. « On parle de guerre, mais cette guerre n’est pas comme les autres », a-t-il affirmé. Il a dénoncé l’indifférence qui entoure ce conflit, où ce sont principalement des populations civiles qui paient le prix fort. Ce manque d’intérêt et de compassion, selon lui, est une aberration.

« Les corps sont en morceaux, les cœurs sont en morceaux, les âmes sont en morceaux, les têtes sont en morceaux »

Dominique de @Villepin à Gaza, « les corps sont en morceaux, les cœurs sont en morceaux, les âmes sont en morceaux, les têtes sont en morceaux » #le710Inter pic.twitter.com/ZIkg3zRcBf

— France Inter (@franceinter) September 12, 2024

La France s’efface sur la scène internationale

L’ancien ministre des Affaires étrangères a également critiqué le retrait progressif de la France de la scène internationale. Pour Villepin, ce désengagement est non seulement préjudiciable à la diplomatie française, mais il souligne également la perte d’influence de la France dans les grandes affaires internationales. « La France est en train de payer l’addition de son silence et de son absence », a-t-il déploré.