Société

Trois décès en quatre mois dans un club de foot : « En 30 ans, je n’ai jamais vu ça… C’est dramatique », déclare le président.

Aujourd’hui, trois décès frappent un club de football en seulement quatre mois. Le moment est-il venu d'enquêter sérieusement ?

mise à jour le 11/10/24

Une inquiétante vague d’arrêts cardiaques touche le monde du sport.

Le monde du football, comme celui du sport en général, est secoué par une augmentation inquiétante des décès de sportifs sur le terrain. En 2022, l’ancien footballeur Matt Le Tissier avait déjà tiré la sonnette d’alarme, réclamant une enquête sur les nombreux cas d’arrêts cardiaques chez les athlètes. Aujourd’hui, un nouveau drame frappe l’AS La Châtaigneraie, avec la disparition d’Alexis Lescaille, le troisième décès en seulement quatre mois au sein du club. Ces tragédies interrogent sur une potentielle cause commune, le vaccin contre le COVID-19, rendu obligatoire pour les joueurs professionnels et amateurs souhaitant continuer leur carrière.

Le drame à l’AS La Châtaigneraie : Trois décès en quatre mois

Le décès d’Alexis Lescaille, milieu de terrain de l’AS La Châtaigneraie, le jeudi 10 octobre 2024, a plongé le club dans un état de choc. Ce joueur de 34 ans est décédé après avoir été victime d’une rupture d’anévrisme survenue lors d’un match de championnat contre la réserve d’Angers, le 5 octobre. Malgré une intervention rapide des secours et une hospitalisation en urgence, Alexis Lescaille n’a pas survécu.

Mais ce qui inquiète particulièrement, c’est que Lescaille est le troisième joueur du club à décéder en seulement quatre mois. Une situation inédite pour le président du club, Alain Brillouet, qui, en plus de son chagrin, confie :

« Cela fait plus de 30 ans que je suis président, je n’ai jamais vécu une année aussi noire. Cela fait beaucoup… C’est dramatique. »

Faut-il chercher un lien avec le Vaccin contre le COVID-19 ?

Depuis le début de la pandémie, les joueurs de football, tout comme les autres athlètes, ont été soumis à des protocoles sanitaires stricts, incluant l’obligation de se faire vacciner contre le COVID-19 s’ils souhaitaient continuer à pratiquer leur sport à haut niveau. Bien que cette mesure ait été mise en place pour « protéger » les sportifs, de nombreuses voix, comme celle de Matt Le Tissier, se demandait si cela pourrait être un facteur contribuant à l’augmentation des problèmes cardiaques parmi les athlètes.

Un arrêt cardiaque se produit lorsque le cœur cesse de battre efficacement, tandis qu’une rupture d’anévrisme se produit lorsqu’une poche de sang dans une artère se rompt, provoquant une hémorragie. Bien qu’ils soient différents, des facteurs comme l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires peuvent augmenter le risque de ces deux conditions. 

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Il est difficile d’ignorer la montée des incidents cardiaques qui touchent des sportifs en pleine forme. Si certains experts avancent que ces décès pourraient être liés à des conditions médicales préexistantes, d’autres n’écartent pas la possibilité que des éléments extérieurs, comme les effets secondaires du vaccin contre le COVID-19, puissent être en cause. Bien qu’aucune preuve concluante n’ait encore été établie, le fait que ces incidents se multiplient dans un contexte où la vaccination a été rendue obligatoire alimente les spéculations.

Vers une enquête approfondie ou devons-nous attendre plus de morts ?

Les familles des victimes et de nombreux observateurs, à l’instar de Matt Le Tissier, appellent à une enquête indépendante pour comprendre les raisons de cette vague de décès. Le sport de haut niveau implique des exigences physiques extrêmes, et toute suspicion sur un potentiel facteur de risque pour la santé des athlètes doit être examinée avec soin.

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