Un investissement colossal pour sauver la filière avicole
Cette campagne de vaccination représente un investissement de 100 millions d’euros, dont 70% seront pris en charge par l’État jusqu’à la fin de l’année 2024. L’objectif est de préserver la production de foie gras et de maintenir les exportations de volaille, essentielles pour l’économie agricole française. Cette initiative vise à garantir la pérennité de la filière avicole en protégeant les élevages contre le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).
Le Pari Risqué des Canards Vaccinés à l’ARNm
Dès le 1er octobre 2024, pas moins de 62 millions de canards vont se faire piquer avec des vaccins dernier cri à ARNm dans quelque 2500 élevages français. L’objectif affiché est de lutter contre la grippe aviaire qui décime les… pic.twitter.com/tDNW8FxPvM
— mostraak.com (@mostraak) October 2, 2024
Une « technologie de pointe » au cœur de la controverse
Certains des vaccins utilisés dans cette campagne reposent sur la technologie de l’ARN messager, similaire à celle employée dans les vaccins contre la Covid-19 chez l’homme, avec les succès que l’on connaît. Cette approche expérimentale consiste à injecter aux canards un ARN messager synthétique codant pour une protéine du virus de la grippe, déclenchant ainsi une réponse immunitaire. Cette technologie, présentée comme « prometteuse », soulève de graves questions éthiques et de sécurité alimentaire.
Un débat sur l’éthique et la sécurité alimentaire
Les consommateurs sont-ils prêts à accepter l’idée de manger du canard vacciné à l’ARN messager ? Les effets à long terme de cette technologie, notamment lorsqu’elle est appliquée à grande échelle dans l’élevage, restent complètement méconnus. Des inquiétudes sont grandes quant aux conséquences sur la santé des consommateurs de viande et d’œufs issus d’animaux vaccinés à l’ARNm.
Appels à la prudence et au principe de précaution
Peut-on espérer pour une fois voir appliqué le principe de précaution en attendant davantage de données sur les effets de ces vaccins avant leur déploiement massif dans la filière avicole ? Bien que les autorités sanitaires affirment que cette technologie est sûre et sans danger pour le consommateur, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à la prudence. Le gouvernement semble déterminé à mener à bien cette campagne vaccinale, malgré les réticences. Et il en a l’habitude.
Un sujet de débat pour les repas familiaux
Reste à savoir si cette décision ne risque pas de transformer le prochain repas de Noël en sujet de débat, où l’on se demandera si, en plus du foie gras, c’est aussi de l’ARN messager que l’on déguste. On pourra reconnaître les complotistes à ceux qui refuseront d’en manger, par principe de précaution !
« Un investissement colossal pour sauver la filière avicole »
Il me semble que pour détruire la filière avicole française on sera aussi sur la même voie.