Élie Semoun : « Ces gens-là pensent faire de l’humour, mais en réalité, ils font de la politique »
Dans une interview donnée au Journal du dimanche, Élie Semoun a remis en question l’approche de Blanche Gardin, affirmant que pour lui, l’humour doit être apolitique et éloigné des débats de société. « Ces gens-là pensent faire de l’humour, mais en réalité, ils font de la politique », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa distance par rapport à la démarche de Blanche Gardin. Malgré une amitié de longue date, Semoun confie s’être « éloigné » d’elle, en ajoutant : « J’ai du respect pour Blanche, avec qui j’étais ami, mais elle a pris un chemin qui ne me plaît pas. »
La comparaison avec Dieudonné : une ostracisation progressive ?
Les propos de Semoun rappellent des critiques qui avaient été formulées contre Dieudonné, dont l’éviction progressive des médias et des scènes classiques est bien connue. Dieudonné a lui aussi payé cher ses opinions à contre-courant sur Israël. Élie Semoun semble suivre cette même ligne en souhaitant, implicitement, que Gardin évite ce même chemin en s’abstenant de toucher à des sujets politiques qui concerne essentiellement Israël : « Être artiste est le plus beau métier du monde, et vouloir y introduire des idées politiques, surtout si elles sont douteuses, comme celles évoquées par Blanche et son copain, c’est gâcher son art. »
Silence médiatique et pression : des méthodes immondes
Les pressions médiatiques autour des opinions pro-palestiniennes ne se limitent pas à Blanche Gardin. Cyril Hanouna a fermement mis en garde un chroniqueur favorable à la Palestine en lui rappelant le « risque de ne plus pouvoir travailler » en cas de désaccord avec sa ligne éditoriale. « Quand je parle, on se tait ! C’est la règle d’or. Sinon, vous ne pourrez jamais travailler ailleurs quand je vais vous virer », avait-il averti.
Ce type de situation amène à s’interroger sur la liberté d’expression dans le domaine artistique. Les critiques de Semoun font écho aux méthodes employées pour isoler des voix discordantes. En prenant des positions à contre-courant, Blanche Gardin, comme d’autres artistes avant elle, pourrait bien risquer une forme de censure indirecte.
Ils ne se rendent même pas compte que leurs critiques sont politiques ! Car il ne faudrait pas critiquer les agissements insupportables du sionisme même en utilisant un humour cynique afin de pouvoir dénoncer les horreurs.