Bien que l’OMS évoque le manque de données sur la sécurité des vaccins à ARNm administrés aux femmes enceintes, Olivier Véran exclut la grossesse, même au premier trimestre, de la liste des contre-indications à la vaccination contre le Covid-19, laquelle « fera office de loi ».
Sauf les contre-indications médicales qui toucheraient quelques centaines de Français, il n’y a aucun obstacle aux vaccins à ARN messager y compris la grossesse au premier trimestre, a déclaré le 20 juillet Olivier Véran à l’Assemblée nationale. Ce alors que l’OMS et plusieurs autres institutions ne la recommandent aux femmes enceintes que sous certaines réserves.
« On ne dispose actuellement pas de données issues d’essais cliniques sur la sécurité et l’immunogénicité du vaccin pendant la grossesse », indique l’OMS dans ses recommandations provisoires sur l’utilisation des deux vaccins à ARNm (Pfizer et Moderna), mises à jour le 15 juin 2021.
"Ni la grossesse premier semestre, ni la grossesse dernier trimestre, ni des antécédents d'allergie à un antibiotique", ne représentent des situations de contre-indication au vaccin à ARNm selon @olivierveran, qui a saisi l'Agence nationale de sécurité du médicament. #DirectAN pic.twitter.com/QDeg9yXTLO
— LCP (@LCP) July 20, 2021