Dans un discours du 7 octobre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahau a proclamé que le peuple d’Israël est « le peuple éternel pour apporter la lumière à ce monde ». Une déclaration qui, au regard des événements tragiques qui se déroulent actuellement à Gaza et au Liban, semble pour le moins ironique. Alors que le feu des bombardements israéliens continue de détruire des vies, faisant plus de 50 000 morts parmi des innocents, y compris des femmes, des enfants et des travailleurs humanitaires, où est donc cette lumière ?
PM Netanyahu:
« A year ago, on October 7th, we were all hurled into a critical battle.
That day, a Saturday, the Sabbath and the holiday of Simchat Torah, will be etched in the history of our nation as a day of grief and loss, of unimaginable agony.https://t.co/utc9142X2l pic.twitter.com/CkhvVbIQ87
— Prime Minister of Israel (@IsraeliPM) October 7, 2024
Dans son adresse, Netanyahu évoque une lutte héroïque contre le Hamas, tout en se délectant d’une idée messianique d’un Israël qui serait un phare de bonté et de moralité dans un monde sombre. Mais peut-on vraiment considérer un État qui bombarde des infrastructures civiles et massacre des pompiers alors qu’ils tentent de secourir les victimes, comme une source de lumière ? Si Netanyahu souhaite revendiquer un rôle de « lumière », il est peut-être temps de revisiter la définition de ce terme. Ce qui se passe actuellement ressemble davantage à une obscurité abyssale, où les véritables héros — les pompiers, les médecins, et tous ceux qui œuvrent pour sauver des vies — sont tués dans l’exercice de leurs fonctions.
Loin de cet illustre récit de bravoure, il est essentiel de rappeler que le reste du monde ne devrait pas être perçu comme des sous-hommes incapables de comprendre le projet messianique d’une poignée d’individus aux idées démesurées. Il est déconcertant d’observer que, dans le cadre de cette lutte, les idéaux de paix et de coexistence semblent avoir été remplacés par des visions apocalyptiques de destruction. Netanyahu prétend que chaque soldat, chaque mère en deuil, partage ce désir de « lumière ». Mais à quel prix ? Et pour qui ?
Ce discours, qui se veut galvanisateur, ne fait que masquer une réalité bien plus sombre : celle d’un conflit où l’humanité semble être oubliée au profit d’un discours nationaliste et guerrier. Les promesses de paix sont englouties par les bombardements, et l’espoir d’un avenir pacifique s’évanouit dans la fumée des explosions. Le monde ne doit pas être complice de cette farce tragique, où le sang des innocents se mêle aux proclamations grandioses d’une élite politique.
Ainsi, en attendant que la lumière, à laquelle Netanyahu fait allusion, se manifeste, il est crucial de ne pas rester silencieux face à cette agression et à cette tragédie humanitaire. Ce « peuple éternel » gagnerait à redéfinir son rôle sur la scène mondiale.
« Nous sommes le peuple éternel pour apporter la lumière à ce monde ! »
Il serait bon de se souvenir que LUCIFER signifie porteur de lumière .
Que le sionisme s’auto qualifie de luciférien ne laisse aucun doute sur son intention .
Mais bon , qui y prêtera attention ?