Le procès a été marqué par trois procédures distinctes, dont une action en diffamation intentée par les époux Auzière, affiliés à l’ex-mari de Brigitte Macron, et une assignation au civil pour atteinte à la vie privée intentée par Brigitte Macron et ses trois enfants. La troisième procédure, qui a été jugée le 19 juin, est une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation déposée par Brigitte Macron. Les propos diffamatoires reprochés portent sur une prétendue falsification d’actes d’état civil, de mariage, de divorce et de tract électoral, ainsi que sur un détournement de mineur.
Maître Marian déplore le traitement médiatique tronqué de l’affaire, qui selon elle frôle la manipulation. Elle souhaite éclaircir certains points de la procédure, notamment le fait que la transphobie n’a jamais été envisagée dans le cadre de la diffamation, et que les poursuites ont été engagées sur la base de la diffamation de droit commun, c’est-à-dire l’imputation de faits non commis portant atteinte à l’honneur et à la considération des plaignants. En outre, elle tient à préciser que les propos tenus dans l’interview incriminée ne portent pas sur la question du genre ou d’une éventuelle transition de genre de Brigitte Macron, mais sur des incohérences dans sa biographie officielle et des doutes sur l’authenticité de certains actes d’état civil.
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