Sur un ton sérieux, la mine confiante, Cohen déroule ses analyses dignes d’un grand orateur : “Les femmes votent davantage démocrates et les hommes républicains… Cette fois, le fossé n’a jamais été aussi grand.” Avec des chiffres précis, des commentaires bien calibrés, il nous explique pourquoi Trump est un “repoussoir” (oui, un mot choisi avec soin), et pourquoi la victoire de Kamala Harris est déjà dans la poche.
Sauf que voilà, c’est le verdict : Trump gagne, et c’est Patrick qui… perd pied. Montage vidéo littéralement hilarant.
Petit moment de rire avec les clowns de #france5 ! 😊 pic.twitter.com/o6VoHDjYpU
— Stefan Cuvelier (@StefanCuvelier) November 17, 2024
Un classique du mainstream
Soyons honnêtes : ce genre de retournement de situation est devenu la signature du journalisme “mainstream”. Un mélange de certitude arrogante, de mépris voilé pour ceux qui ne partagent pas leur analyse (les fameux « repoussants »), et une incapacité chronique à envisager, ne serait-ce qu’une seconde, que leur discours pourrait ne pas refléter l’opinion générale.
Cohen, fidèle à lui-même, incarne ce paradigme à la perfection. Il donne des leçons, sort des stats sorties de son chapeau, et se réjouit à l’avance de son cachet de France 5, financé avec le fric du contribuable. Mais quand la réalité frappe, c’est l’évanouissement. Il est simplement devenu, malgré lui, un personnage comique, une sorte de caricature ambulante du donneur de leçons qui finit toujours par se prendre les pieds dans le tapis.
En attendant, merci pour le show ! Bye bye.
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