
La sortie de Renault du marché russe se confirme. Acculé par les sanctions occidentales contre la Russie, le constructeur automobile, leader dans le pays avec la marque Lada, a confirmé ce lundi 16 mai qu’il vendait ses actifs à l’Etat russe. C’est la première nationalisation d’ampleur depuis l’offensive russe en Ukraine.
Le groupe français a toutefois précisé qu’il gardait l’option de racheter pendant six ans ses parts dans Avtovaz, fabricant des Lada. « Des accords ont été signés pour un transfert des actifs russes du groupe Renault à la Fédération de Russie et au gouvernement de Moscou », a indiqué le ministère russe de l’Industrie et du Commerce dans un communiqué.
Le « rouble symbolique »
Aucun détail financier n’a été fourni lundi, mais le ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Denis Manturov, avait déclaré en avril que Renault prévoyait de vendre ses actifs russes pour « un rouble symbolique ». Lire la suite…
Selon RIA Novosti, Jean-Dominique Senard, président du groupe automobile français, sur les ondes de la chaîne de télévision japonaise NHK a déclaré : « C’était une décision très difficile, mais nous ne savons pas quand les sanctions économiques seront levées. C’est la meilleure solution pour protéger nos 45 000 travailleurs pendant la période d’arrêt des usines. »
Selon le ministère de l’Industrie et du Commerce, il s’agit d’un accord assorti d’une option de rachat valable six ans. La maintenance des voitures Renault en Russie sera assurée par AvtoVAZ, qui continuera également à produire toute la gamme de modèles Lada dans ses usines.
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