Des propos choc au cœur de la conférence
Smotrich a affirmé : « Dans la réalité mondiale actuelle, nous ne pouvons pas gérer une guerre. Personne ne nous laissera faire mourir de faim deux millions de civils, même si cela peut être justifié et moral, jusqu’à ce que nos otages soient rendus. »
Bezalel Smotrich.
« Il pourrait être juste et moral de laisser mourir de faim 2 millions de Gazaouis, mais le monde ne nous laissera pas faire ». pic.twitter.com/LfwuOx6n2a
— L’oeil Medias (@LoeilMedias1) August 5, 2024
Le blocus de Gaza et ses conséquences
Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, Israël impose un blocus sévère à Gaza, plaçant la population au bord de la famine. « Nous apportons de l’aide parce que nous n’avons pas le choix », a déclaré Smotrich, insistant sur la nécessité pour Israël de contrôler totalement ce qui entre dans l’enclave palestinienne.
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🇮🇱 Finance Minister of Israel, Smotrich says ‘the killing of two million Gazans can be justified, but the world will not let us do it’ pic.twitter.com/8lo8IVCffp
— Mega Geopolitics (@MegaGeopolitics) August 5, 2024
Opposition aux accords d’échange de prisonniers
Le ministre d’extrême droite a exprimé son opposition ferme à tout accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, qualifiant les propositions de cessez-le-feu actuelles d’« injustes et contraires à l’éthique ». Il craint que la libération de prisonniers palestiniens ne mette en péril la sécurité d’Israël.
La question des colonies
Smotrich a également réitéré sa position sur la réinstallation des populations de Gaza, déclarant : « Là où il n’y a pas de colonies, il y a du terrorisme. » Cette déclaration va à l’encontre de la position de l’ONU, qui considère les colonies israéliennes comme illégales et un obstacle majeur à la paix.
Condamnation internationale et accusations de Génocide
Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël continue son offensive sur Gaza, suscitant une condamnation internationale. Plus de 39 600 Palestiniens ont été tués et 91 600 blessés depuis le début de la guerre, selon les autorités sanitaires locales. Israël est actuellement accusé de génocide devant la Cour internationale de justice.
La situation humanitaire à Gaza
Près de dix mois après le début de la guerre, de vastes zones de Gaza sont en ruines. Le blocus empêche l’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique. L’ONU a ordonné à Israël de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville de Rafah, où plus d’un million de Palestiniens avaient cherché refuge.
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