Ecole – Une infirmière traumatise des CM2 en expliquant : « une fille peut sucer le pénis du garçon et caresser les testicules »

mise à jour le 10/04/23

Selon un témoignage rendu publique par l’association Les Mamans Louves. Lors de la quatrième séance d’éducation sexuelle, qui a eu lieu le mardi 31 janvier 2023 de 9h30 à 10h30 dans une classe de CM2 de l’école des Ovides à Saint-Étienne, une infirmière de l’éducation nationale est intervenue pour la deuxième fois. Les élèves avaient apporté deux boîtes, l’une noire, provenant d’une autre classe de CM2, et l’autre bleue, celle de leur classe.


Pendant l’intervention, l’infirmière a lu les questions de la boîte noire, qui comprenait notamment une question sur la signification de l’acronyme LGBT, mais elle est également allée plus loin en abordant la possibilité de changer de sexe et de prendre des médicaments pour bloquer la pousse des poils et de la barbe via des traitements hormonaux féminisants. Il convient de noter que les deux classes étaient regroupées pour ce cours de sciences.

L’infirmière a expliqué que :

« Pour le plaisir, une fille pouvait sucer le pénis du garçon et à l’inverse le garçon sucer le vagin de la fille et peut avaler quelque chose (mon enfant ne se souvient pas du terme exact mais lui s’imagine un ovule). Et toujours pour le plaisir, une fille pouvait caresser délicatement les testicules du garçon et que l’on pouvait faire le sexe par les fesses. » Lors de la séance, un enfant s’est bouché les oreilles, une petite fille a pleuré discrètement. Par honte les enfants n’ont pas osé en parler à leurs parents. Mais quand ils ont été interrogé, ils ont confirmé les dires de mon fils.

L’infirmière a dit « il faut demander à vos parents de vous faire vacciner contre le papillomavirus » il m’a aussi parlé du sida, que c’était une maladie qui s’attrapait lors de rapports sexuels. Lors de la première séance mon fils était absent, par le biais d’un parent, j’ai su que son fils avait été choqué car l’acte sexuel avait été expliqué en détail soit disant pour expliquer comment on fait les bébés.

Un parent avait envoyé un mail à la maîtresse de son fils (elle n’était pas présente lors de l’intervention de l’infirmière, c’était une autre maîtresse). Suite à ce mail l’enseignante a demandé aux élèves ce qui les avait choqué le matin même avec l’infirmière. Mon enfant a dit que « sucer » l’avait dérangé, la maîtresse lui a répondu en mimant avec ses doigts le geste. Un autre élève a avancé le changement de sexe, la maîtresse lui a répondu « On peut le faire mais ce n’est pas obligé mais des enfants veulent le faire car ils se sentent mal dans leurs corps« .

Alors que la priorité pour l’école française du Ministre de l’Éducation nationale, Pap NDIAYE, semble être l’Éducation à la sexualité dès l’école primaire. L’association SOS Education a décidé de mettre le holà à cette violence des adultes envers de très jeunes enfants. Dans une lettre adressée au ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’association dénonce de graves dérives lors d’une intervention d’éducation à la sexualité en classe de CM2 :

Les propos invraisemblables énoncés plus haut ne viennent pas de nulle part. Ce sont ceux rapportés par plusieurs enfants d’une classe de CM2, tenus par une infirmière de l’Éducation nationale, lors d’une séance «d’éducation à la sexualité».

Séance à laquelle la maîtresse titulaire n’a pas assisté, et dont le contenu n’a jamais été présenté aux parents, comme l’exigent pourtant toutes les circulaires fixant le cadre d’intervention sur ce sujet éminemment sensible.

Les enfants présents ont d’ailleurs exprimé explicitement leur sidération face à ce qu’ils entendaient : pleurs, mains sur les oreilles, refus de revenir en classe, refus de retourner en séance d’éducation à la sexualité, dégoût…

Nous avons été mandatées par des parents des enfants victimes. De tels propos, quasi pornographiques, peuvent constituer un viol psychique, portant atteinte à la pudeur des enfants, compte tenu du jeune âge des destinataires, pré-pubères.

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