Le réalisateur Nikita Mikhalkov nous offre, dans cette vidéo, le point de vue du gouvernement russe. Il est donc partisan, mais certains faits (à part le projet d’attaque du 8 mars 2022) demeurent incontestables, les voici :
1955 : Le retour des nazis
Par un décret du 17 septembre 1955, l’Union soviétique amnistie les collaborateurs des nazis pendant la guerre, qu’ils soient libres, en exil ou en prison. Pourtant les nationalistes ukrainiens ont tué 32 000 membres des services spéciaux soviétiques, jusqu’en 1955. Cette année marque le retour des partisans du nationaliste nazi Stepan Bandera. Les nationalistes de l’ouest de l’Ukraine s’emparent des rênes du gouvernement ukrainien.
1956 : La Russie fait cadeau de la Crimée à l’Ukraine
Au 25e congrès du parti communiste, Nikita Khrouchtchev déboulonne Staline (mort deux ans plus tôt) et donne la Crimée à l’Ukraine pour — illusoirement — renforcer les liens entre les deux pays.
1991 : Les États-Unis forment la nouvelle génération des Ukrainiens
Depuis 1991 des instructeurs américains forment l’armée ukrainienne (qui inclut les nationalistes nazis). Des organisations caritatives américaines participent à l’éducation des enfants. L’idée de base : les Russes et les habitants du Donbass sont des ennemis.
2014 : Maïdan, coup d’État militaire
Dès le coup d’État, la Russie lance un référendum de rattachement de la Crimée avec la Russie. Objectif : éviter un bain de sang qui devait y avoir lieu avec l’aide de la base de l’Otan à Sébastopol.
2014-2022 : les États-Unis décident de bombarder le Donbass
La CIA dirige « l’information » en Ukraine et en désigne même les dirigeants (discussion en 2014 interceptée entre Vittoria Nuland et l’ambassadeur américain en Ukraine). Les citoyens russophones sont désignés comme l’ennemi à abattre. Les bombardements (dont les médias occidentaux ne s’émeuvent pas) durent huit ans.
2022 : la guerre civile devient une guerre internationale
Selon la Russie, une offensive de l’armée ukrainienne et de l’Otan contre le Donbass (où habitent 800 000 citoyens russes) et la Crimée était prévue pour le 8 mars 2022. [NDLR : projet contesté par Kiev.] La goutte d’eau qui pousse la Russie à attaquer en premier le 24 février 2022.
Le Média en 4-4-2.