L’actrice Béatrice Rosen se pose la question des traînées blanches ou « chemtrails », nous apportons un début de réponse !

mise à jour le 30/10/22

Béatrice Rosen a déjà osé poser des questions sur le covid et son célèbre « vaccin » et loin d’être « tête en l’air », elle se demande si le ciel joue au morpion : « Que se passe-t-il dans le ciel de Paris où s’entrecroisent et virevoltent d’étranges traînées blanches ? » C’est ce qu’on appelle des traînées blanches « contrails » ou traînées chimiques « chemtrails », abréviation de « chemical trail ».

En 2013, Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, a posé la question qui fâche : « En effet officiellement ces traînées sont considérées comme des traces de condensation laissées par les avions mais les scientifiques qui ont étudié la question mettent en avant le fait que les traces de condensation sont identifiables à des altitudes élevées de l’ordre de 10 000 mètres et que celles-ci se résorbent rapidement, alors que les chemtrails [traduction : traînées chimiques] apparaissent à des altitudes plus basses entre 2 000 et 5 000 mètres et s’estompent très lentement. »

Réponse du gouvernement : ce sont des émissions d’avions normales. « Elles ne sont pas nocives pour la santé et aucun élément ne contredit à ce jour cet état de fait. » , Selon Franceinfo en 2020, Joël Giraud n’est qu’un complotiste et « si le nombre de ces chemtrails augmente d’année en année, c’est que le trafic aérien croît en moyenne de 6 % par an ».

Depuis, en France, aucun média, aucun politique, ne pose de questions sur ces traînées dans le ciel. Des scientifiques aux CV longs comme le bras ont mis en doute l’efficacité des vaccins qui sont censés stopper net la transmission. Ils sont traités de complotistes, d’antivax, par les Rudy Reichstadt (Sciences Po Aix-en-Provence, puis chef de bureau) et autres fact checkers fort peu compétents. Les médias traitent aussi mal ceux qui osent se poser de simples questions sur de possibles « chemtrails » : ce sont des climato-sceptiques. Ceux qui s’interrogent n’ont droit qu’à des affirmations définitives : « cette thèse est rejetée par la communauté scientifique et relève de la théorie du complot ». Ces traînées blanches seraient dues à l’aviation civile. Un point c’est tout. Rudy Reichstadt y va de son analyse, mélangeant le simple questionnement des citoyens à la secte du mouvement raëlien :

Les analyses par un laboratoire de filaments tombés du ciel après des chemtrails, demandées par la Criirad, en 2013, n’ont pas été concluantes. Un deuxième laboratoire, en 2014, a conclu « que ces filaments contiennent des perturbateurs endocriniens et qu’il est urgent de mettre en œuvre des moyens pour connaître l’ampleur des conséquences sanitaires de ce phénomène ! » L’hypothèse est qu’ils proviendraient des réacteurs des avions.

En 2005, le Centre national de la recherche italien et des chercheurs indépendants ont analysé des échantillons de pluie, coïncidant avec la libération de traînées chimiques d’avions militaires dans les provinces de Forlì-Cesena, Ravenne et Rimini, et des plantes mouillées par la même pluie. Ils ont constaté la présence d’une concentration supérieure à la normale de substances chimiques telles que le quartz, l’oxyde de titane, les sels d’aluminium et de baryum. Elles sont dangereuses pour la santé et potentiellement cancérigènes.

En 2007, le député hollandais Erik Meijer a posé une question à la Commission européenne sur la composition des chemtrails. La réponse a été un refus clair et net de s’intéresser à la question. Le député Vert Daniel Cohn-Bendit, lui, attend que le débat entre scientifiques arrive à une conclusion pour pouvoir agir, mais y a-t-il vraiment un débat ? L’hypothèse du docteur en physique Jérôme Halzan est que, la planète toute entière étant couverte de traînées aériennes, des épandages chimiques sur toute la surface du globe nécessiteraient une masse de produits trop importante pour être réalisés (vidéo ci-dessous).

Ce phénomène artificiel, devenu banal, est même devenu objet de rêverie poétique (vidéo ci-dessous). Faut-il continuer à s’interroger sur leur origine ou considérer que c’est un phénomène inévitable, comme le béton qui remplace les arbres ou les abeilles qui disparaissent ?

Théorie conspirationniste des chemtrails ou pas, se poser des questions reste un droit, surtout en ces temps où l’on apprend que finalement le vaccin n’arrête pas la transmission du virus ou qu’en fin de compte le régulateur de l’UE recommande d’ajouter des règles abondantes aux effets secondaires des vaccins ARNm. On n’est jamais trop prudent.

À lire
Claire Séverac, trop tôt disparue, a décrypté des centaines de documents, fouillé dans les archives et les sites d’organisations internationales, d’ONG ou encore d’institutions gouvernementales. Elle a accumulé les témoignages sur les chemtrails dans La Guerre secrète contre les peuples, éditions Kontre Kulture.

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