Meira Weiss, une chercheuse israélienne, a déclaré en 2014 avoir vu des organes être prélevés sur des corps de Palestiniens morts entre 1996 et 2002. Ces organes auraient ensuite été transplantés dans les corps de patients israéliens dans le cadre de recherches médicales menées dans les universités israéliennes. Meira Weiss n’est pas la seule à avoir confirmé ces faits. En l’an 2000, Yehuda Hiss, ancien chef pathologiste du seul institut médico-légal israélien, a avoué avoir sans permission prélevé des organes sur les corps de 125 Palestiniens morts.
Des accusations similaires remontent même à un cas de 1992, lorsque les forces israéliennes ont tué Bilal Ghanem, 19 ans, avant de l’emmener dans un hôpital en Israël. Lorsque sa dépouille a été rendue à sa famille, celle-ci était recousue de toutes parts, laissant soupçonner que certains de ses organes avaient été retirés. D’autres familles palestiniennes ont rapporté des expériences similaires.
Bien qu’Israël affirme avoir mis fin à cette pratique en l’an 2000, des médecins à Gaza ont affirmé avoir vu des corps retournés par Israël sans cœur, sans reins, sans foie. De plus, la Cour suprême israélienne a autorisé l’armée israélienne à garder les corps de Palestiniens morts aussi longtemps qu’elle l’estimait nécessaire, sans les rendre aux familles palestiniennes. Ces allégations soulèvent des questions sur le respect des droits des Palestiniens, même dans la mort.
Pour approfondir le sujet, nous tenons à rappeler à nos lecteurs cette histoire étrange et surréaliste, qui n’a pas été clairement démentie par les autorités compétentes : l’existence d’un accord secret franco-israélien visant à fournir des organes de citoyens français aux Israéliens.
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