Un scrutin serré et contesté
Avec 220 voix en sa faveur, contre 207 pour le député communiste André Chassaigne et 142 pour le représentant du Rassemblement National Sébastien Chenu, Yaël Braun-Pivet a finalement conservé son poste à la tête de l’Assemblée nationale. Toutefois, cette réélection ne fait pas l’unanimité, loin de là. En effet, certains dénoncent déjà les « combinaisons » politiques ayant mené à ce résultat serré, ainsi que les potentielles irrégularités qui auraient émaillé le scrutin.
Yaël #BraunPivet réélue au perchoir grâce à ses magouilles…
À savoir que c’est la première fois que le camp battu accède à la présidence de l’assemblée nationale.
On assiste au viol de la souveraineté populaire ! pic.twitter.com/S2bXkKYn9S
— La Révoltée 🤜💥🤛 (@RevolteRevoltee) July 18, 2024
Des voix de ministres qui sèment le trouble
Parmi les 220 voix obtenues par Yaël Braun-Pivet, 17 proviendraient de ministres (certains élus par des castors), ce que la Constitution interdit pourtant par son article 23. Cette situation a d’ores et déjà poussé certains à réclamer un recours devant le Conseil constitutionnel, estimant que la démocratie a été bafouée lors de cette élection. De plus, la réélection de Yaël Braun-Pivet (ainsi que celle d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne) laissent un goût amer à de nombreux citoyens, qui y voient une continuité du système actuel, malgré le rejet massif du bilan du président Macron par les électeurs.
Un déni de la volonté populaire ?
Cette réélection de Yaël Braun-Pivet est une gifle pour les électeurs ayant exprimé leur mécontentement à l’égard du bilan du gouvernement. Le maintien de figures politiques contestées à des postes clés, tant au niveau national qu’européen, alimente un sentiment de déni et de mépris envers la volonté populaire. Les magouilles politiques dénoncées lors de cette élection semblent avoir porté leurs fruits, permettant ainsi à la macroniste Yaël Braun-Pivet de poursuivre son travail à la tête de l’Assemblée nationale.
Un scandale démocratique ?
Face aux irrégularités dénoncées lors de ce scrutin, comment ne pas voir un énième scandale démocratique ? Les voix de ministres qui ont fait pencher le résultat de l’élection soulèvent des questions légitimes sur la séparation des pouvoirs et le respect de la Constitution. Aucun parti politique digne de ce nom ne devrait accepter ce qui est perçu comme un véritable braquage électoral.
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