Pourquoi la Turquie ne sera jamais européenne ?
Depuis 1987, les relations entre Bruxelles et Ankara ont été marquées par des périodes de progrès suivies d’échecs. Les questions fondamentales comme le respect des droits de l’homme et des valeurs démocratiques ont entraîné des réticences de la part de certains États-membres, bloquant le processus d’adhésion.
Les objectifs d’Ankara
Le choix de la Turquie de se tourner vers l’Est est motivé non seulement par l’absence de résultats du côté de l’Europe, mais aussi par l’urgence économique. Le pays est en crise et a désespérément besoin d’argent pour stabiliser son économie. En rejoignant les BRICS, la Turquie espère diversifier ses sources de financement et attirer plus d’investisseurs étrangers.
Scénarios possibles
Si la candidature de la Turquie aux BRICS est acceptée, elle bénéficiera d’une coopération accrue avec des puissances émergentes comme la Chine et l’Inde, et trouvera de nouveaux débouchés commerciaux. Cependant, cette adhésion pourrait aussi compliquer ses relations avec l’OTAN et l’Union européenne. La Turquie prend le risque de s’isoler diplomatiquement et de fragiliser sa position côté occidental. Pour la Chine, l’adhésion de la Turquie serait une victoire stratégique, lui offrant un territoire clé au bout de ses nouvelles routes de la soie.
Pour aller plus loin sur le sujet, nous vous invitons à visionner notre interview de « VRP de la démocratie » qui nous offre une analyse approfondie et nuancée des événements qui ont façonné la Turquie d’aujourd’hui :
Pas encore de commentaire sur "Un pas décisif vers l’Est : La Turquie vient de réécrire l’avenir de l’Europe à jamais en demandant son adhésion aux BRICS"