Ça ne se bouscule plus au portillon pour entendre chanter le titre « Malheur à celui qui blesse un enfant », puisqu’il semble que cette chanson ne tienne pas compte des enfants palestiniens. Le suspense était à son comble : Viendra-t-il ou ne viendra-t-il pas ? Eh bien, finalement, la réponse est un tonitruant « Non ». Les difficultés de remplissage de la salle semblent avoir eu la raison de la prestation de l’icône musicale.
De son côté, le collectif de Solidarité Palestine 37, a exprimé son plaisir et a demandé l’annulation pure et simple du concert. Apparemment, la symbiose entre Enrico Macias et la salle était aussi absente que la cohérence dans ses déclarations immondes.
Le collectif a rappelé une déclaration antérieure du chanteur sioniste, où il avait avoué se dévouer corps et âme à l’État d’Israël, en particulier à Tsahal « Depuis le début de ma vie, je me suis toujours donné corps et âme pour l’État d’Israël, mais en premier lieu pour Tsahal, et maintenant pour Magav. »
Cependant, ses déclarations plus récentes sur la nécessité de « dégommer politiquement et même physiquement » les élus de La France Insoumise (LFI) ont ajouté du combustible à l’incendie de la colère.
Ce soir, sur CNEWS, Enrico Macias appelle à « dégommer physiquement » les insoumis. C’est un appel au meurtre contre nous.
Je vais ce soir saisir l’@Arcom_fr et le procureur de la République.
Nous ne laisserons rien passer et ne baisserons jamais les yeux. pic.twitter.com/ZSBQ8mOL3O— Thomas Portes (@Portes_Thomas) October 10, 2023
L’Espace Malraux, dans un geste probablement accompagné d’un soupir de soulagement, a confirmé l’annulation du spectacle. « Les détenteurs de billets seront contactés par nos services pour la mise en œuvre des procédures de remboursement », a déclaré le lieu. Autant dire que l’argent du public est plus sûr dans leurs poches que dans les airs mélodiques de Enrico Macias.
Ainsi, Enrico découvre que même les mélodies enchanteresses ne peuvent étouffer le bruit des bottes israéliennes. Une annulation de concert qui s’avère être le triste clou dans le cercueil d’une popularité autrefois incontestée. Une chose est sûre : les spectateurs de Joué-lès-Tours chercheront ailleurs pour leur dose de « musique ».
Ah quand même, merde, les français auraient-ils enfin ouvert leur conscience ? Quand on pense que cette vieille merde chantait « Malheur à celui qui touche un enfant »… C’est un juste retour du Karma !