Le pape François, fervent défenseur de la vaccination contre le Covid, a été le premier chef d’État européen à licencier très charitablement des employés non vaccinés, quinze jours avant l’Italie. Le Saint-Père a souligné à plusieurs reprises que les soins de santé sont « une obligation morale » et qu’il est important de « poursuivre l’effort de vaccination, même pour les populations les plus pauvres ».
Le Vatican veut notre bien. Tout comme le Forum économique mondial. En bonus, le pape ajoute son incontestable onction morale :
Vaccin : « Le Vatican définit des principes et des valeurs pour l’adoption du vaccin, établissant une feuille de route morale claire pour les dirigeants du monde et les citoyens ordinaires. »
Intelligence artificielle : « Le pape demande que les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle soient “humains”. »
Génétique : « La possibilité d’induire avec précision des changements dans l’ADN des plantes, des animaux et des humains ouvre la voie non seulement à des possibilités extraordinaires, mais aussi à des scénarios hypothétiques inattendus, parfois inquiétants. […] L’objectif est de mettre en évidence les aspects éthiques de la recherche et de son application, en cherchant à identifier des voies de développement éthiquement appropriées, dans le respect et la promotion de la dignité humaine. »
Les collectionneurs peuvent commander sur internet la série dont cette pièce fait partie. Le coffret contenant 9 pièces (correspondant aux valeurs de 1 centime, 2 centimes, 5 centimes, 10 centimes, 20 centimes, 50 centimes, 1 euro, 2 euros, et la fameuse pièce en argent de 20 euros) coûte 180 euros. Sinon il devront se rendre place Saint-Pierre ou place Sainte-Marthe, les deux points de vente officiels. Ce ne serait peut-être pas un mauvais placement — la pièce de 2 euros du Vatican de 2018 vaut 39,95 € sur ebay — quoique…
Les complotistes s’intéresseront à la valeur de l’intellect du gogo qui a acheté 180 € ce qui en vaut 23,98 €.
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.