Maître Linda Simonet, avocate au barreau de Paris et membre du collectif d’avocats défendant les libertés et apportant son aide au SLS (syndicat liberté santé) à titre de soutien des soignants suspendus, s’est entretenue avec Sud Radio avec André Bercoff (voir vidéo ci-dessous) pour discuter de la conclusion de la réunion des 194 pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève.
Selon Maître Simonet, les 194 pays membres de l’OMS ont souhaité la création d’un organe intergouvernemental pour renforcer la prévention et la riposte face aux pandémies. Elle explique que les pouvoirs de l’OMS sont déjà très étendus en matière de santé, de prévention et de législation sur l’entrée et la sortie de territoires en cas de pandémie.
En effet, le Règlement sanitaire international, modifié pour la dernière fois en 2005, permet à l’OMS de revoir l’historique des déplacements des zones touchées, d’exiger des examens médicaux et des preuves de vaccination, de mettre en place une quarantaine ou d’autres mesures sanitaires pour les personnes suspectes, de refuser l’entrée de personnes non affectées dans les zones infectées et de mettre en œuvre un filtrage de sortie ou des restrictions dans les zones affectées.
Maître Simonet précise que la nouvelle convention mondiale serait un accord ou un instrument international juridiquement contraignant en vertu du droit international, ce qui signifie que les États seraient tenus de respecter les règles énoncées dans la convention. Cette nouvelle convention renforcerait les pouvoirs de l’OMS sous prétexte de faire face aux pandémies
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