
Lors d’une session extraordinaire le 16 décembre, le Bundestag avait refusé d’accorder la confiance au gouvernement de Scholz, avec 394 députés votant en faveur de la dissolution du Parlement et de l’organisation de nouvelles élections. Cette crise politique survient dans un contexte où l’Allemagne, comme sa voisine française, traverse une période de grande instabilité politique.
Selon des sondages récents, l’opposition conservatrice menée par l’Union chrétienne-démocrate (CDU) est en tête des intentions de vote avec 32%, suivie par les nationalistes d’Alternative pour l’Allemagne (AfD) avec 18%, tandis que le parti social-démocrate SPD d’Olaf Scholz n’arrive qu’en troisième position avec 16%. Friedrich Merz, désigné candidat du CDU au poste de chancelier en septembre, a déclaré que Berlin pourrait fournir des missiles de croisière Taurus à l’Ukraine si son parti remportait les élections. Olaf Scholz, quant à lui, s’est opposé à cette idée, craignant une escalade du conflit. Le président Steinmeier a appelé à une campagne électorale menée avec des moyens justes et transparents, soulignant que la haine et la violence n’ont pas leur place dans ce processus démocratique.
Le président allemand a annoncé la dissolution du Bundestag et la décision d’organiser des élections anticipées le 23 février 2025. pic.twitter.com/FuuLINuMay
— SILVANO TROTTA OFFICIEL (@silvano_trotta) December 27, 2024
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