La Cour pénale internationale a fait trembler le monde ce jeudi en lançant un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ces deux figures emblématiques du gouvernement israélien, responsables de la gestion de la guerre contre Gaza depuis octobre 2023, se retrouvent aujourd’hui sur la sellette pour avoir ordonné des bombardements ayant fait plus de 180 000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants.
Mais attention, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a qualifié ces mandats d’« absurdes » et d’attaque directe contre le droit d’Israël à se défendre. Une défense si ardente qu’elle a vu une vague de bombardements raser Gaza et faucher des vies sans discrimination. Bien sûr, il n’a pas manqué de tirer la carte antisémite pour faire oublier les faits : la CPI serait selon lui « antisémite », et la situation comparée à un procès Dreyfus moderne. Si l’on devait suivre cette logique, la vérité et la justice devraient s’incliner devant les bombes.
Au milieu de tout cela, le peuple de Gaza, avec une majorité d’enfants de 5 ans parmi les victimes, attend des comptes. Mais non, pour certains dirigeants israéliens, c’est de l’« autodéfense ». Vous avez dit « prisonnières de guerre » ? Non, juste des enfants et des mères.
Le grand dénouement, à la fin de l’histoire ? Une autre énième excuse pour « se défendre » sans regarder la réalité en face. Mais après tout, l’argument de l’antisémitisme est décidément toujours bien pratique.
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