Selon l’évangile Saint Zelensky, les Russes envoient leurs troupes à l’assaut par vagues. C’est un sujet de dogme dont il est par chez nous interdit de douter. Voilà une opération décrite le 13 Septembre 2023 par the Kiv Independant : « New brigade bears heavy brunt of Russia’s onslaught in Kharkiv Oblast ».
Nous sommes donc sur un journal ukrainien, et sur des données fraiches, pas sur une information russe susceptible d’avoir été manipulée. Que disent-il ?
« Ihor, un ancien avocat, se souvient de ce jour au début du mois d’août lorsque les Russes ont attaqué les ruines éventrées de Novoselivka dans l’oblast de Kharkiv, que sa première compagnie défendait. »
Le monsieur, juriste, a combattu en août en position défensive dans l’oblast de Kharkov. Sa compagnie a subi un assaut russe. Nous sommes donc dans le cas indiqué par Zelenski. Que nous raconte le monsieur ?
« L’attaque était bien préparée. Les troupes russes ont repéré la position grâce à leurs drones en nombre apparemment illimité. »
Tiens, mais où est la vague d’infanterie façon bataillon pénal ?
Que nous déclarait France Info le 7 août ?
« Les Russes peuvent envoyer 1 000 soldats se faire tuer un jour, et le lendemain en renvoyer 2 000 autres. Pour nous, c’est hors de question : chaque vie est précieuse. »
C’est drôle car le Kiev Independant nous raconte une autre histoire.
Au contraire, le soldat ukrainien insiste sur la qualité de la préparation des soldats russes (on verra plus tard pour le côté ukrainien). Une reconnaissance par des drones et pour lui les Russes sont bien équipés dans ce domaine. Mince alors !
Et maintenant, voici l’artillerie qui entre en scène, vous savez celle détruite par la contrebatterie ukrainienne.
« Lorsqu’ils ont frappé, leurs mortiers ont ciblé ce qui restait comme abri. Une obus est tombé dans le salon de la maison où Ihor et un camarade soldat se trouvaient. Ils ont survécu parce qu’ils se trouvaient par hasard dans le couloir. »
Voulez-vous bien prévenir les Russes ? Selon nos informations leur artillerie n’est pas précise et ses tubes sont usés. Franchement, ces russes, même pas à la page de l’information occidentale. Et oui, dommage, les mortiers sont tombés pile sur la position.
Mais heureusement notre soldat a eu une super formation :
« Cela laissa l’unité d’Ihor, avec seulement trois semaines de formation de base de l’OTAN et deux mois de déploiement dans l’oblast de Kharkiv. Bien qu’elle accomplisse son devoir en défendant l’avancée de la Russie dans l’oblast de Kharkiv, le manque d’expérience ainsi que les limites de la formation et de l’équipement ont rendu les deux premiers mois sur le terrain extrêmement éprouvants. »
Tiens, mais alors le manque d’entrainement ça serait du côté ukrainien ? Je vous rappelle qu’il parait que chaque vie ukrainienne est précieuse dixit France Info le 7 Août, mais on semble les jeter sur le front non pas comme des objet précieux à préserver, mais comme de la viande pour remplir les positions. Et lui fait partie d’une des brigades bénéficiaires de la fameuse formation OTAN. Imaginez la situation des mobilisés envoyés dans les brigades territoriales.
Eh oui, avec trois semaines de formation de base, vous n’allez pas loin. Cela dit, le garçon ne semble pas particulièrement reconnaissant :
« However, the same soldiers who spoke to the Kyiv Independent didn’t hide their scorn about how the training prepared them for a war that doesn’t exist in Ukraine. They said the NATO officers don’t understand the reality on the ground. »
Là aussi sans commentaire, j’ai suffisamment critiqué l’OTAN, j’en remets un coup par amour du détail.
« Cependant, les mêmes soldats qui ont parlé au Kyiv Independent n’ont pas caché leur mépris envers la manière dont la formation les a préparés à une guerre qui n’existe pas en Ukraine. Ils ont affirmé que les officiers de l’OTAN ne comprennent pas la réalité sur le terrain. »
Mince alors, la formation n’est pas adaptée aux besoins, c’est étonnant pourtant, l’OTAN est omnisciente et fournit les meilleures armes (Pardonnez mon humour noir, cette information n’est pas sourcée).
Et avec ça, on doit faire des formations de combat, vous savez les brigades d’élite prévues pour briser le front russe et arrivées au Kremlin appelleraient Zelenski. Celui-ci leur aurait alors dit que l’ordre avait été d’aller en Crimée et non au Kremlin (cette plaisanterie faisait beaucoup rire avant la contre offensive, moins maintenant). Bien, on comprend pourquoi au final ils ont été à Robotnye.
« Avant janvier, le 32e régiment n’existait pas, et la grande majorité de ses soldats étaient des civils qui n’avaient jamais tiré sur personne. Beaucoup ne voulaient pas être dans l’armée. »
Bon ne soyons pas cruels, mais vous noterez l’absence d’enthousiasme (beaucoup ne voulaient pas être dans l’armée) n’incite pas à s’engager et prendre des risques. Où est l’élan d’enthousiasme censé habiter le peuple ukrainien? Entre nous, je les comprends, mais moi, je pense mal ! Et on continue la valse à mille morts :
« Les fantassins parlent d’être surpassés par les troupes russes compétentes et apparemment intrépides qu’ils ont rencontrées sur cet axe d’attaque. »
Bien mince alors, les Russes ignoreraient-ils qu’ils sont soulés d’alcool envoyés n’importe comment à l’assaut ? Il faudrait les informer qu’ils sont un troupeau. Là, pour l’ukrainien, les Russes sont compétents, bien formés et sûrs d’eux. Il a dû manquer le programme dans les médias français.
On avait d’ailleurs sur d’autres chaines, des images de chars sur le front sud où l’équipage a avancé hors des lignes russes, sans couverture pour tendre une embuscade aux russes.
Sinon, je vous mets pour la bonne bouche, un article de France info : « Il y a les chars, les mortiers, ça ne s’arrête jamais » : la lente avancée des troupes ukrainiennes dans le sud du pays.
« Des soldats de notre brigade ont récemment repris une position aux parachutistes russes. Au lieu de se rendre, les deux derniers soldats ont préféré se suicider. »
Encore une fois, les Russes semblent ignorer la présence des bataillons d’arrêts dans leur dos et se battent sérieusement. Il faut dire qu’ils ont peut-être des raisons, les multiples évocations de mauvais traitements menés sur des prisonniers russes semblent être crédibles pour ces soldats.
Revenons à nos moutons et au Kiv Independant car sinon, multiplier les sources ça devient cruel pour nos médias :
« Il y a les chars, les mortiers, ça ne s’arrête jamais » : la lente avancée des troupes ukrainiennes dans le sud du pays
Sans commentaire non ? Manque de munition et de véhicules. Oui, même la vice-ministre de la Défense Ganna Maliar a déclaré que les Russes tiraient 400 000 obus par semaine et les ukrainiens un huitième. On ne gagne pas une guerre avec une telle différence ! En tout cas, le terrain et la haute hiérarchie sont d’accord, mais selon l’ISW les russes manquent de munitions. Il va falloir que l’on m’explique la dissonance cognitive. Je présume que l’ISW a oublié d’informer les Ukrainiens.
Et pour la bonne bouche selon notre soldat :
« Le sentiment d’être constamment surveillés et ciblés est extrêmement démoralisant pour les troupes ukrainiennes. »
Mais heureusement, les Russes ne vont pas bien et leurs pertes sont très largement supérieures ! On est prié d’y croire, comme au père noël !
Le Média en 4-4-2
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