Lors d’une cérémonie au palais présidentiel jeudi 2 décembre, Jair Bolsonaro a réaffirmé que son gouvernement n’envisageait pas de mettre en œuvre le passeport sanitaire au Brésil. Selon lui, il en va de « la liberté avant tout ». Chaque citoyen peut décider, s’il le souhaite, de se faire injecter le vaccin — toujours en phase 3.
Depuis l’arrivée du variant Omicron — trois premiers cas à Sao Paulo et deux autres à Brasilia —, la pression du secteur scientifique se fait sentir sur le gouvernement brésilien. Le lobby pharmaceutique saute sur l’occasion du variant venu d’Afrique du Sud, afin que le président Bolsonaro adhère aux exigences de l’OMS et mette entre parenthèses le droit des citoyens pour les pousser à se vacciner sous peine de perdre leur emploi, être exclus de la société… La réponse du président Bolsonaro est simple :
« Quant au gouvernement fédéral, je le répète, nous achetons des vaccins pour tout le monde auprès du gouvernement fédéral et personne n’a été obligé de se faire vacciner. Personne n’a été menacé de perdre ses droits ou de perdre son emploi, s’il ne se faisait pas vacciner. Respectons le droit de chacun, car demain il y aura peut-être quelque chose avec quoi vous serez pas d’accord, et vous ne voudriez pas y être obligés. »
Comprenant très bien à quoi peut servir la pandémie et le vaccin, Bolsonaro rejette la manipulation : « Ne faisons pas du vaccin un cheval de bataille pour les intérêts politiques. » « Le Brésil est un pays fantastique et nous avons tout ce qu’il faut pour être une grande nation. Nous ne pouvons pas commencer à nous priver de plus en plus de droits. Notre liberté n’a pas de prix. »
#Brasil El presidente brasileño, #JairBolsonaro, reafirmó este jueves que su gobierno no tiene previsto implantar el llamado #pasaportesanitario en el país, y cada ciudadano puede decidir si se vacuna o no. #PresidenteBolsonaro pic.twitter.com/5liNgRiZLh
— Vision Times en Español (@VisionTimesEsp) December 3, 2021
Le ministre brésilien de la Santé, Marcelo Queiroga, a exclu l’adoption de nouvelles mesures restrictives après la découverte des cinq cas du variant Omicron : « On ne peut pas passer d’une situation d’autorisation de fêtes, réveillon et carnaval, à une situation de fermeture totale de notre économie, car on en connaît déjà les conséquences. »
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