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Anne Sinclair : Les 50 000 morts à Gaza ne constituent pas un génocide, mais le 7 octobre a des relents de génocide

Lors de son passage sur BFMTV, Anne Sinclair a choqué en minimisant les massacres à Gaza, malgré les 50 000 morts recensés et les appels de la Cour internationale de justice pour prévenir un génocide. Une inversion de la réalité qui ne peut être tolérée !

mise à jour le 05/10/24

Anne Sinclair
Propos biaisés d’Anne Sinclair : une distorsion de la réalité concernant Gaza.

Le 4 octobre 2024, Anne Sinclair, figure médiatique controversée et ex-femme de Dominique Strauss-Kahn, était l’invitée de l’émission Tout le monde savoir sur BFMTV pour commenter le conflit israélo-palestinien. Ses déclarations ont provoqué un tollé, notamment en raison de leur nature profondément biaisée et en décalage avec la gravité de la situation actuelle à Gaza, où des milliers de civils palestiniens ont péri sous les bombardements israéliens.

Des propos sidérants en pleine crise humanitaire

Alors que la Cour internationale de justice (CIJ) a récemment exigé d’Israël qu’il prenne des mesures immédiates pour prévenir un éventuel génocide à Gaza, Anne Sinclair a tenté de minimiser l’ampleur des massacres. À plusieurs reprises, elle a affirmé que la guerre menée à Gaza n’était pas un génocide, détournant ainsi l’attention des atrocités en cours. Elle a osé déclarer que les événements du 7 octobre, liés à une attaque de factions armées palestiniennes, avaient « des relents de génocide ». Un discours profondément insupportable quand on considère l’échelle des destructions infligées par Israël à Gaza.

Un renversement absurde de la réalité

Au lieu de reconnaître les souffrances immenses endurées par les Palestiniens, la journaliste pro-israélienne a inversé la situation, déclarant que le Hamas, et non Israël, portait la responsabilité principale des pertes humaines à Gaza. Ce type de rhétorique, qui déforme les faits en faveur d’Israël, contribue à un narratif fallacieux visant à absoudre l’État israélien de ses crimes. Tout en admettant, de manière condescendante, que la guerre à Gaza est « atroce », elle se refuse à qualifier ces massacres de génocide, malgré les 50 000 morts à Gaza recensés.

La Cour Internationale de Justice rappelle les responsabilités d’Israël

Contrairement à ce qu’affirme Anne Sinclair, la communauté internationale, par la voix de la Cour internationale de justice, a reconnu la gravité des crimes commis par Israël. La CIJ a rappelé qu’Israël doit empêcher tout acte de génocide et prendre des mesures immédiates pour protéger les populations civiles. Cette décision de la CIJ souligne l’urgence de la situation à Gaza et l’horreur des actes commis contre des civils innocents.

Anne Sinclair pense appartenir à la caste des maîtres du monde

Rappel : Le témoignage de Marcela Iacub sur Anne Sinclair dévoile un aspect glaçant de sa pensée et de sa perception des rapports humains, marqués par un mépris des classes sociales et une hiérarchie rigide entre « maîtres » et « serviteurs ». Lors de leur rencontre, Sinclair lui a confié, de manière déconcertante, qu’il n’y avait « aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage », illustrant ainsi sa vision profondément élitiste et détachée des réalités sociales. Pour Sinclair, il semblerait que les rapports entre individus soient inéluctablement marqués par la domination des uns sur les autres, une logique d’oppression dans laquelle certains sont au sommet, tandis que d’autres sont relégués à servir, sans considération de leur dignité humaine. Une mentalité qui ne fait que renforcer l’image d’une personnalité indifférente aux inégalités criantes et aux droits fondamentaux.

Propos de Marcela Iacub :

« Je suis allée rendre visite [à Anne Sinclair] pendant que j’écrivais le livre, sous un prétexte quelconque […]. Elle a été très gentille, mais j’ai compris à quel point elle est convaincue qu’elle et son mari – car je rappelle qu’ils n’ont toujours pas divorcé – appartiennent à la caste des maîtres du monde. »

« Elle m’a dit la phrase que je rapporte dans le livre  : “Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage.” J’ai failli lui répondre que sucer, ce n’est pas le travail d’une femme de ménage comme passer l’aspirateur, qu’il faut demander ce genre de choses à une pute, etc. Mais, pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs, entre les dominants et les dominés et c’est normal. »

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3 commentaires sur "Anne Sinclair : Les 50 000 morts à Gaza ne constituent pas un génocide, mais le 7 octobre a des relents de génocide"

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  1. Je reste surpris par le fait que vous vous rendiez compte aussi tardivement d’une vieille réalité que l’on a aussi appelée « la lutte des classes » dans le rapport dominants-dominés. Sans doute par euphémisme ou comme trompe couillons. Maintenant, ceux que j’appellerai les auto proclamés êtres supérieurs pour ne pas user d’un référent territorial comme juif donc de Judée pour des multi-races multinationaux sont dans l’inversion accusatoire. La nouvelle construction du « mensonge » du 7 octobre est dans la continuité du « mensonge référentiel » qui aura permis par le choc émotionnel induit, d’occuper la Palestine. Je rappellerai le principe de la doctrine Hannibal israélienne consistant a tuer les siens plutôt qu’être tenu de négocier la libération de prisonniers. Ce qui fut fait.

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