Stéphane Bouillon, l’homme de paille à la tête de la nouvelle agence de surveillance des réseaux

Politique

mise à jour le 10/09/21

La France va créer une agence nationale de lutte contre les manipulations de l’information en provenance de l’étranger visant à « déstabiliser l’État », a annoncé le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Stéphane Bouillon. 

La France se prépare à l’élection présidentielle. Le vote à distance pointerait le nez à nouveau depuis la proposition du Modem ? Après les fack-checking et la censure de YouTube, Facebook et cie, l’ennemi n’est plus seulement intérieur : il est russe, chinois… cochez la case. Les États-Unis, eux, sont nos alliés (notre président est un Young Leader). Quelles qu’en soient les raisons, ce énième « machin » va renforcer un climat de guerre froide. Pour le diriger, Stéphane Bouillon est le bon choix, parce que des bouillons ou plutôt des couleuvres, il en a avalé. Il est toujours prêt à se laisser condamner à la place de…

La carrière d’un homme de paille

Diffamation Stéphane Bouillon avait validé un communiqué de presse qui présentait par erreur un individu comme terroriste, lorsqu’il était directeur de cabinet de Claude Guéant. En cause, une note des services de renseignement qui contenait une erreur et qui n’avait pas été vérifiée.

Le 15 mai 2015 Stéphane Bouillon est reconnu coupable de diffamation contre Ali Belhadad et condamné à 7 000 € en dommages et intérêts et 800 € d’amende avec sursis.

Pollution En décembre 2015, Stéphane Bouillon autorise, par arrêté préfectoral, la société Altéo à continuer d’exploiter ses usines de Gardanne et à rejeter dans les eaux du parc national des Calanques des effluents toxiques issus de la transformation de la bauxite.

Le préfet affirme suivre la position du gouvernement. Le Premier ministre dément.

Permis de construire illégaux Le 3 mars 2011, la veille de son départ de Corse, il avait accordé à Julien Peretti quatre permis de construire pour la « réhabilitation de ruines », en réalité pour un restaurant au bord de mer et sept villas, tous appelés des « bergeries », au lieu-dit Saparella, sur un espace remarquable, et ce alors que la direction départementale des territoires et de la mer avait émis quatre avis défavorables. 

Le 13 avril 2017, Stéphane Bouillon est condamné pour faute, par le tribunal administratif de Bastia, pour l’autorisation de permis de construire illégaux à Coti-Chiavari.

Stéphane Bouillon est officier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite. On lui souhaite une prompte nomination au grade de commandeur.  Il l’aura bien mérité.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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