En mai 2024, la situation est devenue critique avec près de 4900 signalements de rupture de médicaments, contre 3761 en 2022. Les pénuries touchent désormais toutes les catégories de médicaments, y compris le paracétamol. Les pharmaciens dénoncent des prix de vente trop bas qui incitent les laboratoires à vendre à d’autres pays. La guerre en Ukraine et les problèmes de fabrication en Asie aggravent la situation.
Le gouvernement Macron avait promis de relocaliser la production de médicaments en France, notamment le paracétamol. Cependant, les projets ont pris du retard et sont confrontés à des problèmes de rentabilité. L’usine de paracétamol à Roussillon, financée en partie par l’État, est en retard et pourrait ne pas être rentable. Les laboratoires préfèrent vendre à des pays où les prix sont plus élevés, comme les États-Unis.
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