Le véritable enjeu n’est pas l’opposition entre ces deux groupes, mais plutôt la façon dont l’irrigation est utilisée et qui en profite. Philippe Grégoire souligne que l’irrigation existe depuis longtemps et va continuer, mais qu’elle doit être raisonnée. Il critique les projets d’agrandissement des bassines, qu’il considère comme étant au service de l’agro-industrie et de la mondialisation, plutôt que des agriculteurs eux-mêmes.
Selon lui, ces projets ne bénéficient pas réellement aux agriculteurs, mais plutôt aux grandes entreprises agroalimentaires qui achètent leurs produits. Il dénonce également le fait que ces projets soient présentés comme une solution à la souveraineté alimentaire de la France, alors qu’ils ne font que renforcer la dépendance du pays aux marchés mondiaux.
Philippe Grégoire appelle à un débat plus global sur l’avenir de l’agriculture et à une réflexion sur les modèles de production et de consommation. Il invite les écologistes et les agriculteurs à dialoguer et à travailler ensemble pour trouver des solutions durables et équitables.
Dans le contexte de crise agricole persistante, Philippe Grégoire nous avait livré en février dernier un témoignage poignant sur les enjeux cruciaux auxquels sont confrontés les agriculteurs français :
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