L’Abbé : « La vaccination finale est liée par une « chaîne du mal » à laquelle on ne doit absolument pas participer »

mise à jour le 01/04/22

Le site internet « Le Glaive de la Colombe » réunit des chroniqueurs catholiques, laïcs, clercs et consacrés, souhaitant partager librement leurs réflexions, humeurs et intuitions, en vérité et simplicité. Son administrateur, qui signe sous le pseudonyme de « L’Abbé », est un prêtre catholique diocésain. Il partage avec les autres chroniqueurs de ce blog le même tempérament combatif qu’ils mettent au service « de la vérité, de la mansuétude et de la justice » (Psaume XLIV, 5). Entretien en 4-4-2 avec l’Abbé, qui nous assure de son soutien et de ses prières.

« Après l’Apocalypse et le Jugement dernier vient effectivement un autre monde, mais celui que Dieu nous a préparé de toute éternité, pas “un monde d’après” que nos pauvres forces humaines seraient bien incapables d’édifier. »

Le Média en 4-4-2 : Bonjour et merci de répondre aux questions du Média en 4-4-2. Dans son édito du 7 avril, Réinfocovid écrivait : « Nous avons été touchés par la grâce (…) Cette crise est une révélation, une apocalypse. Et après l’apocalypse vient un autre monde. Nous ne reviendrons jamais au monde d’avant, n’en déplaise à ceux qui s’y accrochent encore. » J’imagine que vous partagez ce point de vue ?

L’Abbé : Quitte à vous surprendre, pas tout à fait. J’apprécie beaucoup les initiatives de Réinfocovid comme d’autres défenseurs du réel face à la tyrannie sanitaire. Il y a des convergences manifestes entre nous, relevant souvent du bon sens, contre cet ennemi commun. Cependant il y a aussi des distinctions, de forme et de fond, dont il faut avoir conscience car nous n’agissons pas tous sur le même plan. Sur la forme, je regrette souvent, comme c’est le cas dans l’éditorial auquel vous faites allusion, le recours, inapproprié selon moi, à des notions religieuses. Au-delà de la figure de style, cet usage me paraît plutôt favoriser la confusion et l’amalgame qu’autre chose. J’ai dénoncé notamment dans un billet récent le qualificatif de « dogmatique » que l’on retrouve souvent dans la bouche de Louis Fouché et encore dans l’éditorial du 7 avril de Réinfocovid (« Merci aux scientifiques corrompus ou dogmatiques »). Or il s’agit, selon moi, plus exactement d’idéologie, dans le déni du réel et même la volonté autoritaire de soumettre la réalité à des idées abstraites voire partisanes. Cela ne relève pas du dogme qui est propre à la foi et qui est supposé éclairer la raison, nous faire saisir des réalités supérieures mais non contraires à la raison. Il en est de même pour les termes de « « grâce » ou d’« apocalypse ». On comprend bien l’usage littéraire qu’en fait l’éditorial de Réinfocovid mais ce n’est pas sans conséquence sur le fond. Certes, « apocalypse » signifie étymologiquement « révélation » mais quiconque s’est plongé, ne serait-ce qu’une seule fois, dans celle de saint Jean saisit immédiatement que c’est une révélation sur la destinée finale de l’humanité et de toute la création. Après l’Apocalypse et le Jugement dernier vient effectivement un autre monde, mais celui que Dieu nous a préparé de toute éternité, pas « un monde d’après » que nos pauvres forces humaines seraient bien incapables d’édifier. Quitte à être un peu provocateur (pour tenter d’éveiller les consciences), je trouve troublant que Réinfocovid et le Forum économique mondial nous vantent des « mondes d’après », certes différents voire opposés mais reposant sur la même illusion, sur la même tentation de la Tour de Babel, qui ne peut conduire qu’à des catastrophes. Concrètement, il paraît évident que nous traversons une crise majeure, due davantage aux mesures prises mondialement au détriment des peuples qu’à la dangerosité du Covid-19. Reviendrons-nous au « monde d’avant » ? Qui pourrait le dire ? Que notre génération soit marquée par cet évènement, c’est probable, mais « un monde d’après » non profondément enraciné dans le réel finira tôt ou tard par s’effondrer, parce que la nature et son Créateur finissent toujours par reprendre leurs droits.

Le Média en 4-4-2 : Ne voyez-vous pas actuellement des signes qui vous feraient justement penser que le Créateur est en train de « reprendre ses droits » ? Les troubles actuels ne sont-ils pas là pour nous préparer à cet autre Monde prévu par Dieu ?

L’Abbé : En fait, Dieu ne cesse d’agir dans le monde, ne serait-ce que pour le maintenir dans l’existence. Sa toute-puissance lui permet par ailleurs d’accomplir ses desseins ultimes tout en laissant aux hommes l’exercice libre et responsable de leur liberté. Rien à voir donc avec la gouvernance mondiale singeant la Providence divine et asservissant l’humanité. Quoi qu’il en soit, Dieu rendra au final à chacun selon ses œuvres : «Aux humbles, on fera miséricorde mais les puissants seront jugés puissamment » (Livre de la Sagesse, VI, 6). Le moment du Jugement dernier n’a pas été révélé mais il adviendra subitement, alors que le mal répandu dans le monde atteindra son paroxysme et semblera même l’emporter. Ainsi le retour du Christ en gloire pour juger les vivants et les morts sera-t-il précédé par de terribles calamités (apostasie générale, ébranlement de la nature, guerres, famines, épidémies, oppression…) que Notre-Seigneur compare aux douleurs de l’enfantement. A divers moments dramatiques de l’humanité, on a pu croire que cet évènement était imminent, toujours à tort, et cela peut expliquer que l’on réinterprète aujourd’hui l’avertissement divin comme « la fin d’un monde » et non « la fin du monde » ; mais cela sert aussi la tactique « rassuriste » du diable visant à maintenir les hommes dans le mépris du châtiment qui les guette s’ils ne reviennent pas de leurs voies mauvaises. En l’occurrence, le monde semble effectivement aller de mal en pis, au point de raviver dans l’inconscient collectif les terreurs annonciatrices de l’Apocalypse. Il est naturel de craindre ces dernières mais surnaturellement, avec les yeux de la foi, ce sont des signes d’espérance, car elles annoncent l’imminence du retour du Christ et de notre délivrance définitive.

« Il est vital de savoir si la religion ou la “spiritualité” que l’on adopte repose sur quelque chose de vrai, de réel qui nous unifie et nous élève, ou s’il s’agit d’une petite musique douce, une illusion consolante nous anesthésiant jusqu’à l’abattoir. »

Le Média en 4-4-2 : On a l’impression que cette « crise sanitaire » a permis à beaucoup de personnes de s’ouvrir (ou de revenir) à la religion, ou du moins à une certaine sorte de spiritualité. L’avez-vous constaté ? Si oui, comment l’expliquez-vous ?

L’Abbé : C’est psychologiquement assez naturel, comme on le constate dans une famille : les enfants ont pu prendre leur indépendance mais qu’arrive une vraie difficulté, et ils se réfugient auprès de parents susceptibles de les soutenir affectivement ou matériellement. Au final, cette épreuve resserrera des liens entre les générations qui avaient tendance à s’estomper en période d’insouciance. De façon analogue, et dès l’Ancien Testament, des calamités ont souvent été l’occasion de pénitences publiques et de conversions personnelles, amenant le Bon Dieu à manifester sa sollicitude paternelle envers ses enfants naturellement ingrats. Malheureusement, le recul de l’enseignement religieux, dont le clergé a sa part de responsabilité, contribue au relativisme ambiant. Ne sachant plus à quel saint se vouer, nos contemporains errent parmi les « spiritualités » les plus aberrantes sans aucun critère de vérité nécessaire à tout discernement prudent. Saint Paul nous a mis en garde contre cette décadence (2Tim IV, 3-4) : « Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs, l’oreille les démangeant, ils se donneront une foule de maîtres, et se détourneront de la vérité pour se tourner vers les fables. » Puisqu’elle suppose donner un sens à notre vie, il est vital de savoir si la religion ou la « spiritualité » que l’on adopte repose sur quelque chose de vrai, de réel qui nous unifie et nous élève, ou s’il s’agit d’une petite musique douce, une illusion consolante nous anesthésiant jusqu’à l’abattoir. Il n’est ainsi pas anodin que les applications managériales les plus sournoises, qui contaminent la société comme l’Eglise contemporaine, s’appuient sur les « spiritualités » du bien-être et du développement personnel. Face à cela, l’idéal chrétien de la Vie par la Croix, dans son aridité paradoxale, revendique un attachement absolu à la vérité naturelle et surnaturelle (Jean XX, 27 : « Puis il dit à Thomas : “Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant !” »)

Le Média en 4-4-2 : Le pape François est un fervent défenseur de l’instauration d’un Nouvel Ordre mondial. Pendant cette « crise sanitaire », il n’a cessé de soutenir le narratif officiel sur le virus. Quel est l’impact de son discours chez les croyants ? Est-il si écouté que cela ?

L’Abbé : Un père de l’Eglise enseignait je crois qu’un Pape n’était pas toujours suscité par le Saint-Esprit pour l’édification de l’Eglise mais parfois pour son châtiment et, malgré de très grands saints, il faut bien reconnaître que les successeurs de saint Pierre ne furent pas toujours édifiants, sans être nécessairement les pires des hommes. En un mot, on a les papes, les évêques, les prêtres (et les fidèles) que l’on mérite : si l’on veut y changer quelque chose, il faut commencer par notre conversion personnelle et assumer pleinement ce que Dieu veut faire à travers chacun de nous. Ceci posé, je ne peux que déplorer ces prises de position du pape François, laissant autant que possible à Dieu le soin de juger de ses intentions comme des influences auxquelles il pourrait être soumis. En attendant, les ambiguïtés de son enseignement et de sa communication, ainsi que son exercice autoritaire du pouvoir, soulèvent suffisamment d’interrogations légitimes pour que l’on ne se sente pas moralement obligé de s’y conformer. Le Christ nous enseigne ainsi que le bon pasteur se distingue notamment du mercenaire à la voix, c’est-à-dire non selon les apparences, mais selon la conformité de son enseignement à « ce qui a été cru partout, toujours, et par tous » (Commonitorium de saint Vincent de Lérins). Même si l’approche de l’Apocalypse doit se signaler par une profonde confusion intellectuelle et morale, les justes disposeront de grâces particulières de discernement pour ne pas sombrer dans l’apostasie générale des derniers temps.

Le Média en 4-4-2 : Je vous propose d’évoquer les fameux « vaccins ». Dans une note publiée le 21 décembre, le Vatican explique qu’il est « moralement acceptable d’utiliser des vaccins contre le Covid-19 pour lesquels des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ont été utilisées dans le processus de recherche et de production ». Est-ce votre avis ?

L’Abbé : N’étant ni théologien, ni moraliste et encore moins médecin, je me garderai ici d’une position définitive, mais, en l’occurrence, il semble s’agir moins de « vaccins » que d’expérimentations précipitées par des intérêts mercantiles et menaçant gravement notre capital génétique. Si nous étions face une maladie mortelle, dépourvus de traitement alternatif, la thérapie génique, pourvu qu’il s’agisse vraiment de thérapie, s’envisagerait peut-être mais ce n’est justement pas le cas. On peut donc légitimement considérer comme déraisonnable de recourir à des moyens si aléatoires pour un risque si minime. Quant au recours à des cellules de fœtus avortés, la récente contribution de Don Pietro Leone à ce sujet, publiée par Rorate Caeli et traduite par Jeanne Smits me semble pertinente : l’avortement originel et la vaccination finale sont liés par une « chaîne du mal » à laquelle on ne doit absolument pas participer et que l’on doit même combattre comme une des ces « structures de péché » dénoncées par Jean-Paul II. Malheureusement, ce combat s’étend bien au-delà des « vaccins »puisque l’industrie cosmétique et la chirurgie plastique notamment n’ont pas hésité à recourir aux mêmes « produits ».

« L’adversité nous donne l’occasion d’apprendre ou de réapprendre à aimer, à aimer ce qui mérite d’être défendu »

Le Média en 4-4-2 : Le virus qui circule le plus actuellement n’est sans doute pas le Covid mais celui de la peur. Il suffit d’allumer une chaîne d’info en continue pour être effrayé soit par cette « crise sanitaire », soit par l’impact des médias sur la santé mentale des Français. Quel rôle joue la foi et la croyance dans le fait de se persuader qu’on va tomber malade, ou au contraire que ce virus n’est pas si grave et qu’il n’y a aucune raison qu’il nous affecte ?

L’Abbé : A l’image du choléra dans Le Hussard sur le Toit, la peur du Covid tue probablement davantage que le Covid lui-même. Dès le début de l’épidémie, le Pr Raoult déclarait redouter moins le virus que les mesures sanitaires inadéquates que l’administration ne manquerait pas de prendre. Nous n’avons pas été déçus du résultat d’autant plus pitoyable que le climat anxiogène savamment entretenu contribue à diminuer les défenses immunitaires comme la faculté de raisonnement des esclaves du système médiatique. « Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore » ; mais comme on n’enseigne plus Jules Romains, on se laisse mener par le premier Knock venu. Voilà pour la croyance. Quant à la foi, fondée sur la résurrection du Christ, promesse de la nôtre (« Si le Christ n’est pas ressuscité…vaine est votre foi », 1Corinthiens, XV, 14), elle devrait inciter les catholiques à ne pas craindre la maladie et même la mort, qui, vue surnaturellement, marque le moment béni du face à face avec Dieu. Qu’avons-nous finalement à faire de mourir plus tôt ou plus tard, puisque cette séparation du corps et l’âme, aussi douloureuse soit-elle, n’est que temporaire ? Ceci ne signifie pas s’exposer à la mort inconsidérément mais vivre chaque jour comme une grâce, dans l’abandon et la confiance en un Père tout-puissant et provident. Malheureusement, la prédication traditionnelle des fins dernières n’est plus guère entendue : il ne faut donc pas s’étonner que bien des catholiques en oublient le Ciel et l’excellence de leur filiation divine pour se conformer aux illusions mondaines d’aujourd’hui.

Le Média en 4-4-2 : Quel(s) conseil(s) pouvez-vous donner à ceux qui nous liront et qui vivent mal moralement cette épreuve ?

L’Abbé : Ce n’est pas au Média en 4-4-2 que j’apprendrai que la colère, ce surcroît d’énergie propre à la défense contre un mal présent, s’enracine dans l’amour : « Mme Marcel » défendant sa progéniture contre l’oppression sanitaire en est une excellente illustration. En fait, l’adversité nous donne l’occasion d’apprendre ou de réapprendre à aimer, à aimer ce qui mérite d’être défendu. « Il y a du bon en ce monde et il faut se battre pour cela », nous enseigne Sam Gamegie le Brave, qui tire sa force de l’amour de sa terre et de ses proches. Le Seigneur des Anneaux nous offre d’ailleurs une analogie assez juste de ce que l’on nous fait subir : s’étant laissé empoisonner le corps et l’esprit, le roi du Rohan est reclus, manipulé et rendu insensible aux malheurs de sa famille comme de son peuple. Théoden ne sortira de cette apathie morbide qu’au rappel providentiel de ce qu’il est, de sa gloire et de sa force. A son exemple, chassons de chez nous les intrigants à la solde de puissances apatrides, chérissons nos femmes et nos enfants, renouons des alliances véridiques car « voici venue l’heure de tirer l’épée ensemble ». Le Média en 4-4-2 y contribue comme chacun peut le faire, avec les moyens et les talents dont il dispose. Pour le reste, ce qui ne dépend pas de nous ou est hors de notre portée, abandonnons-nous à la Providence qui, dans l’histoire de l’humanité et particulièrement de la France, a si souvent pris le visage de la Sainte Vierge. « Belle comme la lune, resplendissante comme le Soleil, terrible comme une armée en bataille » (Cantique des Cantiques, VI, 9), Son amour maternel nourrit une détermination absolue contre tout ce qui porterait atteinte au bonheur de Ses enfants.

« Le Pass sanitaire préfigure de plus en plus nettement la marque de la Bête, décrite par saint Jean dans l’Apocalypse, sans laquelle « il ne sera possible ni d’acheter, ni de vendre » »

Le Média en 4-4-2 : Nous voyons actuellement les évènements s’accélérer de tous les côtes. Nous passons de l’optimisme de voir de plus en plus de personnes « s’éveiller » et comprendre la manipulation actuelle, au pessimisme en remarquant que le plan avance toujours avec, par exemple, la mise en place du Pass sanitaire. Quelle est votre vision des choses sur le sujet ?   

L’Abbé : « Le mal progresse davantage de la faiblesse des bons que de la force des méchants » et en cela Maître Di Vizio a raison de remarquer que les juristes résistant publiquement au rognage de nos droits fondamentaux sont aussi peu nombreux que les religieux. Le « Pass sanitaire » n’en pose pas moins de nombreux problèmes théoriques et pratiques qui peuvent encore contrarier son instauration et sa pérennité. Quoi qu’il en soit, il préfigure de plus en plus nettement la marque de la Bête, décrite par saint Jean dans l’Apocalypse, sans laquelle « il ne sera possible ni d’acheter, ni de vendre » (XIII, 17) ; or, les justes, les saints, se distingueront alors par leur refus de se voir appliquer cette marque sacrilège, quitte à supporter la persécution ultime dont nous libérera le retour du Christ en gloire. Cette perspective paraîtra peu réjouissante pour le commun des mortels et il est psychologiquement normal de redouter une épreuve inéluctable : le Christ Lui-même a tremblé à l’approche de son supplice mais il a vaincu son angoisse par son « fiat », son abandon « viril » à la volonté de son Père. Nous retrouvons la même détermination chez les martyrs des premiers siècles qui préféraient mourir plutôt que sacrifier même un grain d’encens aux idoles de leurs persécuteurs. Idem chez sainte Jeanne d’Arc qui tint tête à ses juges et fut brûlée vive de ne pas renier ses voix. Nous sommes avec ces modèles, bien « au-delà » de l’idéal nietzschéen que cherche à nous vendre, parfois avec beaucoup de talent, la mouvance néo-païenne. Il est ainsi d’actualité de promouvoir Napoléon comme « professeur d’énergie » et figure accomplie du surhomme rempart au déclin européen. En fait, par rejet de « l’arrière-monde » dont témoigne pourtant magnifiquement la Pucelle d’Orléans, ces nietzschéens cèdent à la tentation du « monde d’après » que je dénonçais au début de notre entretien. En effet, si sainte Jeanne d’Arc disait vrai, alors un « au-delà » existe qui n’est pas indifférent au sort de ce monde mais nous encourage et nous console jusqu’à la victoire certaine et définitive. Face à la déliquescence de notre pays et de notre civilisation, notre espérance, pour ne pas dire notre Salut, dépendra de la bannière que nous rallierons : celle de Napoléon ou celle de Jeanne, l’empereur ou la Servante ?

Le Média en 4-4-2 : Nous vous remercions pour toutes vos réponses qui, nous en sommes convaincus, apporterons de nombreux éléments de réflexion, de méditation et d’espoir à ceux qui nous liront, qu’ils soient croyants ou pas.

L’Abbé : C‘est le Glaive de la Colombe, chroniqueurs comme lecteurs, qui, à travers moi, vous remercie de votre invitation. Cette rencontre, que l‘on jugera peut-être iconoclaste, témoigne de la convergence d‘hommes de coeur de tous horizons, derrière laquelle se devine l‘action délicate de la Providence nous appelant à la confiance. Nul doute qu‘elle nous réserve encore bien des surprises mais cela ne saurait être à notre détriment. En effet, en ce monde, le mal, même terrible, n‘est que provisoire, quand le bien est un avant-goût, une assurance du bonheur que Dieu nous promet. Ainsi, pour le juste, le meilleur est-il toujours à venir : n‘ayons donc plus peur et entrons dans l‘Espérance !

Retrouvez L’Abbé sur :
. son site internet Le glaive de la colombe
. sa page Facebook

Propos recueillis par Yoann pour Le Média en 4-4-2

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