Au-delà des terrains de sport, la barbarie israélienne continue de semer la douleur et la destruction, touchant même les figures symboliques du Liban. Samedi dernier, une frappe aérienne israélienne a ciblé la banlieue sud de Beyrouth, blessant gravement Céline Haidar, joueuse de l’équipe nationale libanaise de football. Cet acte a non seulement choqué le monde sportif, mais aussi mis en lumière l’impunité avec laquelle Israël opère, sous le regard complaisant des instances internationales comme la FIFA et des gouvernements occidentaux.
Une athlète brisée, un symbole d’un pays en souffrance
Céline Haidar, 19 ans, promise à un avenir brillant en tant que représentante du Liban sur la scène internationale, a été grièvement blessée par des éclats d’obus lors de cette frappe. Transportée d’urgence à l’hôpital Saint-Georges à Hadath, elle lutte actuellement pour sa survie. Les médecins lancent un appel désespéré pour des dons de sang de groupe O+ afin de sauver la vie de cette jeune sportive, devenue malgré elle le visage d’une nation ensanglantée.
Esta es Céline Haidar, una futbolista internacional de la selección del Líbano, que fue bombardeada por el ejército sionista en Beirut y quedó gravemente herida por la metralla.
Mientras Rusia es vetada en todas las competiciones, « Israel » asesina futbolistas en Gaza y Líbano… pic.twitter.com/oSmx9TwqUJ
— Daniel Mayakovski (@DaniMayakovski) November 18, 2024
Le chargé de presse de la sélection libanaise, Maroun Mahfoud, a indiqué :
« Nous ne savons toujours pas l’étendue des dommages subis par son cerveau, ni leurs effets. Nous ne pourrons le savoir que lorsqu’elle sortira du coma. Céline est une joueuse très appréciée et l’une des meilleures de la ligue. Nombreux sont les joueurs profondément affectés par cet incident, comme en témoigne le grand nombre de coéquipiers qui attendent à l’hôpital »
Alors que le Liban subit depuis des mois des frappes israéliennes incessantes, la paralysie des infrastructures, y compris celles dédiées au sport, plonge le pays dans un chaos sans précédent. Les compétitions sportives, qui étaient autrefois un rare moment de joie et d’unité pour le peuple libanais, sont désormais un lointain souvenir.
Israël : une violence systématique contre les civils
Les chiffres de cette barbarie donnent le vertige : plus de 180 000 morts en Palestine et au Liban, des familles décimées, des vies brisées, et une impunité totale pour l’État israélien. En ciblant indistinctement des civils, des sportifs, et des infrastructures vitales, Israël agit avec une brutalité froide, encouragée par l’inaction des puissances internationales.
Et pendant ce temps, Israël parade au Stade de France, comme si de rien n’était, avec la complicité des autorités françaises et de la FIFA. Non content de semer la mort au Moyen-Orient, certains supporters israéliens auraient même frappé des fans français, ajoutant l’humiliation à l’indécence.
Le sport, pris en otage par la guerre
L’exemple tragique de Céline Haidar illustre la manière dont Israël transforme le sport en un champ de bataille, brisant les espoirs et les rêves de ceux qui incarnent les valeurs de résilience et de fierté nationale. Alors que le sport devrait unir les peuples, il devient une nouvelle victime collatérale de cette guerre interminable.
Face à ces actes de barbarie, des ligues sportives étrangères tentent d’apporter un semblant de soutien en envisageant de recruter davantage d’athlètes libanais. Mais cette initiative, bien que louable, soulève une inquiétude majeure : celle de la fuite des talents, laissant un pays déjà meurtri sans espoir de reconstruction sportive.
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