La dynamique actuelle au Moyen-Orient est le résultat d’une série de facteurs économiques, politiques et militaires. Israël, en tant qu’acteur central, mène une politique agressive visant à affaiblir ses adversaires en assassinant des cadres militaires et politiques iraniens et du Hezbollah. Cette stratégie vise à déstructurer les organisations ennemies en les privant de leurs leaders expérimentés, ce qui pourrait créer des divisions internes et affaiblir leur capacité de riposte.
Les motivations économiques ne sont pas en reste. La reconstruction de villes libanaises dévastées par la guerre offrirait des opportunités lucratives pour les entreprises israéliennes du bâtiment et de l’armement. De plus, la frontière maritime israélo-libanaise abrite une immense poche de gaz, dont l’exploitation est régulièrement perturbée par les attaques du Hezbollah. Une guerre permettrait à Israël de sécuriser cette ressource stratégique.
Sur le plan politique, le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu fait face à une opposition interne croissante, notamment en raison de sa réforme de la justice et de sa gestion de la crise des otages. Une guerre permettrait de réduire cette opposition grâce à des lois exceptionnelles et à une propagande nationaliste, légitimant ainsi un État fort et autoritaire.
Cependant, l’Iran et le Hezbollah ne sont pas en mesure de soutenir une guerre totale contre Israël et ses alliés. L’Iran, bien que soutenu par la Chine et la Russie, reste économiquement fragile et fait face à des mouvements de contestation interne. Le Hezbollah, quant à lui, souffre d’une crise économique et d’un équipement militaire dépassé, ce qui limite sa capacité de riposte.
Pas encore de commentaire sur "Escalade Militaire entre Israël, Iran et Hezbollah : Qui veut la guerre ?"