Benyamin Netanyahou a déclaré que l’armée israélienne n’avait pas tué de civils à Gaza : “Tsahal les a protégés !”

Dans une déclaration choquante, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé que l’armée israélienne n’a pas tué de civils palestiniens à Gaza, mais les aurait « protégés ». Cette annonce incroyable survient alors même que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé un mandat d’arrêt pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à l’encontre de responsables israéliens.

Une tentative de réécrire l’histoire

Les propos de Nétanyahu, tenus le mercredi 24 juillet 2024, défient la réalité des faits et insultent la mémoire des victimes. Le Premier ministre israélien souhaite manipuler l’opinion publique internationale en travestissant la vérité et ainsi obtenir une aide financière américaine afin de poursuivre le Génocide. Comment peut-on oser parler de « protection » quand l’opération militaire israélienne a causé une catastrophe humanitaire sans précédent dans l’enclave palestinienne ?

Devant le Congrès américain et un tonnerre d’applaudissements, Benyamin Netanyahu a déclaré que l’armée israélienne n’a pas tué de civils palestiniens à Gaza, affirmant au contraire que “Tsahal les a protégés”.

Nous savons maintenant que les vidéos d’enfants déchiquetés qui… pic.twitter.com/X2Al8Va7De

— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) July 24, 2024

Un massacre déguisé en opération de « Protection »

Rappelons-le, Israël a lancé une campagne aérienne puis terrestre contre Gaza, un territoire pauvre et surpeuplé, qui a abouti à une véritable hécatombe. À ce jour, ce sont 39 145 vies qui ont été fauchées, principalement des civils. Des familles entières ont été décimées, des infrastructures civiles, y compris des hôpitaux et des écoles, ont été réduites en ruines. Comment peut-on parler de protection dans de telles conditions ?

La réalité des crimes de guerre

Les preuves sont accablantes. Les images, les témoignages, et les rapports d’organisations humanitaires dressent un tableau sombre de cette offensive. La communauté internationale ne peut pas fermer les yeux sur ces atrocités. La demande de mandat d’arrêt par le procureur de la CPI est un pas crucial vers la justice pour les victimes de Gaza.